La première édition s’était tenue en 2019. Son idée principale ? Réunir des personnes de tous les milieux dans un contexte de coworking en plein air, avant de se détendre en début de soirée et les samedis matin. « Ce concept n’a pas trop marché, les gens venaient pour l’afterwork et pour les activités », avoue en riant le pasteur Reto Gmünder du comité d’organisation. Ainsi, une fois la période Covid passée, le projet s’est concentré sur les aspects qui fonctionnaient le mieux, c’est-à-dire les soirées décontractées et les matinées « bien-être ». Là, la fréquentation a dépassé leurs attentes : en 2022, 100 à 150 personnes ont répondu présentes certains soirs ! C’est pourquoi cette année, les organisateurs se tiennent prêts : un programme riche concentré sur deux semaines accueillera tous les visiteurs, au même titre que des food trucks en suffisance pour pallier leurs petits creux. La restauration constituera par ailleurs la seule partie payante de l’événement hormis le marché. Celui-ci aura lieu les jeudis et vendredis soir et sera constitué d’artisans de la région : « C’est très important pour nous que cela reste local », souligne Reto Gmünder.
Programme plutôt alléchant
En outre, plusieurs concerts animeront les fins de semaine. Se succéderont dans l’ordre Diego Polato, Christophe Meyer, Simon Willemin et The Flying Donuts sur la scène. Au même titre, des stands de tatouage, piercing, coiffure, jeux pour enfants et d’autres seront présents pour divertir les invités.
Les samedis matin, eux, seront consacrés à des ateliers de méditation et des discussions communes autour d’un petit déjeuner. Les thèmes abordés seront : « Qu’est-ce que le bonheur ? » et « Rester soi dans la relation ». L’après-midi, les food trucks, la musique ainsi que d’autres animations feront leur retour.
Collaboration hors du commun
Si la programmation est si éclectique, c’est afin d’éveiller l’intérêt du plus de monde possible. En effet, le festival se veut familial avant tout et prône la rencontre intergénérationnelle et le commerce de proximité. Des valeurs partagées à la fois par « Les agendettes » et par l’Eglise réformée, ce qui explique leur collaboration hors du commun. Reto Gmünder souligne : « C’est notre rôle en tant que paroisse d’offrir un lieu de rencontres. » Le festival est soutenu financièrement par les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure ainsi que par le Syndicat de paroisses Par8.
Le programme complet de Jardin d’été est disponible sur les réseaux sociaux. A noter qu’en cas de mauvais temps, les festivités ne devraient pas avoir lieu.
Tamara Makarov