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Loïc Méroz : « Je n’ai jamais rien lâché ! »

Edition N°36 – 4 octobre 2023

Loïc, Charlotte et Cheyton pour immortaliser en famille un sacre amplement mérité. (photos ldd)

Ancien joueur de la première équipe du HC Moutier, Loïc Méroz n’est pas seulement performant sur des patins. En 2022, il s’était adjugé la Yamaha YZ-CUP et ce titre suprême est à nouveau venu enrichir son palmarès cette année. La seule différence réside au niveau de son prix. En 2022, il avait reçu un bon de Fr. 4000.- alors que cette année, c’est une toute nouvelle moto d’une valeur de Fr. 11’000.- qui a fait office de récompense. Nuance… Prétendre que Loïc Méroz n’a jamais été inquiété dans la course au titre serait travestir la vérité puisque son dauphin, Raphaël Meyer de Granges, s’est montré très coriace. « A Malters, je suis tombé dans la boue et ma moto est restée coincée dans une ornière ce qui m’a conduit à l’abandon. Dès lors, j’ai dû remettre les compteurs à zéro et l’ouvrage sur le métier », confie-t-il. C’est donc lors de l’ultime épreuve de la saison, à Roggenburg, que Loïc Méroz a pu savourer un sacre bien mérité. Il faut dire aussi que l’appui précieux des membres de son encadrement a pesé de tout son poids dans la balance. On pense à son « mécano-coach-cuistot », l’inusable Jean-Marie Gonseth, à Jérémie Rossé, mécanicien qui intervient dans des domaines plus pointus, ainsi qu’à Daniel Oester, au four, au moulin et même
ailleurs. 

Au-delà de l’aspect purement sportif, l’expérience vécue par Loïc à la Yamaha YZ CUP s’est également avérée très enrichissante sur le plan humain, son cercle d’amis s’étant considérablement agrandi par le biais des liens tissés avec des pilotes provenant en majorité de Suisse alémanique. « L’ambiance est cool et l’amitié prime sur la compétition. Même avec mon principal rival pour le titre, il n’y a jamais eu de coups tordus. Au contraire, on se paye même des bières ! » s’exclame-t-il. Avec deux titres en poche, Loïc Méroz souhaite tirer un trait sur la Yamaha YZ CUP l’année prochaine pour laisser la place aux jeunes. Il ira se faire plaisir avec ses potes dans des courses d’un niveau moins relevé comme le championnat fribourgeois, Angora ou encore quelques courses sur gazon. Ce changement de cap lui permettra aussi de partager davantage de temps avec sa famille, ce qui lui tient particulièrement à cœur. 

Olivier Odiet  

 

Loïc, Charlotte et Cheyton pour immortaliser en famille un sacre amplement mérité. (photos ldd)