Le sombre tableau qui défile jour après jour dans l’actualité médiatique via la guerre, l’extrême violence et les conflits domestiques en tous genres ne choque même plus, les gens s’étant accoutumés au déclin de notre société sans sourciller. Nous forçons certes un peu sur le trait, mais il est évident que le fait de marcher sur la tête se traduira forcément un jour par un non-retour, si ce n’est déjà pas trop tard… Que vient faire une telle analyse philosophique dans notre campagne de soutien, nous direz-vous ? A notre modeste échelle, nous tentons de rester positifs en toute circonstance et c’est justement l’absence de nouvelles lugubres dans nos colonnes qui démarque notre hebdomadaire de la masse médiatique. Autre source paradoxale : le fait de croire au journal papier alors que tout le monde se tourne vers l’info digitale. Penser à la jeunesse, c’est bien, mais que laisse-t-on encore à nos aînés ? N’ont-ils pas droit eux aussi à une part de gâteau ? Il est grand temps de se préoccuper de leurs intérêts plutôt que de ne leur laisser que les miettes en ignorant totalement leurs besoins. Non, ils ne méritent pas ça !
Olivier Odiet
