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Léo termine sa thèse à Boston

Edition N°9 - 6 mars 2019

La vie offre parfois des opportunités qui restent à jamais gravées dans la mémoire. Celle qui se présente à Léo Sifringer, de Bévilard, s’inscrit justement dans un tel registre. Depuis la fin du mois de février, ce brillant étudiant, ici photographié à Berne, travaille sur le développement de nouvelles techniques d’imagerie pouvant potentiellement capturer des objets minuscules tels que des atomes ou molécules dans un laboratoire de l’université de Harvard, à Boston. Cette expérience fascinante lui permet de terminer sa thèse de Master à l’EPFZ en micro et nanotechnologies. (photo ldd)

Même dans ses rêves les plus lumineux, Léo Sifringer (22 ans) n’aurait jamais imaginé rejoindre un jour la prestigieuse université de Harvard. Mais rien ne semble impossible pour le jeune homme de Bévilard qui vient de s’envoler pour Boston. Durant deux semestres, il travaillera dans un laboratoire de recherche en nanotechnologies. Dès qu’il aura terminé sa thèse de Master, Léo devra opérer un choix entre la voie académique ou industrielle. Mais laissons-le d’abord savourer sa merveilleuse expérience à Harvard avant de tirer des plans sur la comète.

Dans chaque classe, les instituteurs découvrent des élèves qui sortent de la norme en regard de leurs facultés intellectuelles supérieures à la moyenne. Léo Sifringer appartient à cette catégorie. Lors de sa scolarité obligatoire effectuée à Bévilard et Malleray, ses notes forçaient déjà l’admiration. La suite de son parcours n’a fait que confirmer son statut d’élève hyper doué puisqu’il a collectionné les distinctions suprêmes au fil de ses études. On pense bien sûr à la maturité bilingue au Gymnase de Bienne où un prix d’excellence a couronné son travail de maturité en physique. Cerise sur le gâteau: Léo a signé la meilleure moyenne de l’ensemble des élèves en maturité bilingue et monolingue. Toutes les portes semblaient donc s’ouvrir à lui et c’est à celle de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) qu’il a frappé pour poursuivre ses études. 

Une expérience unique

Grâce à des notes une nouvelle fois exceptionnelles, Léo Sifringer a pu effectuer sa dernière année de Bachelor aux Etats-Unis, plus précisément à la Carnegie Mellon University de Pittsburgh. Un séjour qui lui a donné le goût du pays. «Je garde un magnifique souvenir de cette expérience», confie-t-il. «Mon souhait était de pouvoir retourner aux Etats-Unis pour y vivre une expérience similaire.» C’est désormais chose faite. Désireux d’entreprendre des recherches en nanotechnologies, l’étudiant de Bévilard a déposé son dossier à la célèbre université de Harvard. 

«Un chercheur ayant travaillé à l’EPFZ par le passé et étant actuellement chef d’un laboratoire à Harvard offrait la possibilité à des étudiants de Zurich d’aller effectuer une année de recherche dans son laboratoire. J’ai donc postulé et ai été sélectionné», confie-t-il. Sur place, Léo travaille sur le développement de nouvelles techniques d’imagerie pouvant potentiellement capturer des objets minuscules tels que des atomes ou molécules. Les applications d’une telle technologie peuvent être nombreuses dans les domaines médicaux et biologiques par exemple. Cette expérience commencée à la fin du mois de février lui permet de terminer ses études de Master à l’EPFZ en micro et nanotechnologies. C’est donc à Harvard qu’il effectuera sa thèse. Excusez du peu. Dès qu’il aura terminé sa thèse de Master, il ignore encore s’il se dirigera dans une voie académique ou industrielle. Certitude: ce ne sont pas les opportunités qui lui feront défaut… 

Olivier Odiet

Féru d’aviron

Lors de son séjour à Pittsburgh, Léo Sifringer a été frappé par le virus de l’aviron. Cette passion dévorante lui procure de belles satisfactions à Zurich où le jeune homme de Bévilard pratique la compétition avec des copains et les résultats obtenus lui laisse entrevoir un avenir prometteur dans cette discipline, même si c’est d’abord le plaisir qui prime. Quand on s’implique dans un domaine aussi pointu que les nanotechnologies, il est bien normal de chercher son équilibre dans une activité sportive qui permet de goûter à l’évasion.

(oo)  

La vie offre parfois des opportunités qui restent à jamais gravées dans la mémoire. Celle qui se présente à Léo Sifringer, de Bévilard, s’inscrit justement dans un tel registre. Depuis la fin du mois de février, ce brillant étudiant, ici photographié à Berne, travaille sur le développement de nouvelles techniques d’imagerie pouvant potentiellement capturer des objets minuscules tels que des atomes ou molécules dans un laboratoire de l’université de Harvard, à Boston. Cette expérience fascinante lui permet de terminer sa thèse de Master à l’EPFZ en micro et nanotechnologies. (photo ldd)