Samedi dernier, plus de 250 personnes se sont retrouvées au CET de Tavannes pour la rencontre régionale des paysans et métiers de la terre.
Initiée par la «Conférence des paysans», elle s’inscrit dans le cadre de cette organisation qui les rassemble annuellement en 12 endroits de Suisse dont 2 en Romandie. A Tavannes, elle était ouverte aux paysans de l’Arc Jurassien (Berne, Jura et Neuchâtel), accueillis chaleureusement par Elie Zürcher. Un groupe musical entraîna avec ferveur l’assemblée dans la première partie du programme. Lors de ces rencontres, chaque intervenant exprime ses convictions et ses expériences de relations avec Dieu, sa famille et ses amis et son bétail. Pierre Oppliger, de Renan, relata quelques épisodes dramatiques liés à sa santé alors qu’il était fermier à La Chaux-d’Abel. Au temps voulu par Dieu, il expérimenta les exaucements de ses prières. Il apprit au travers de ceux-ci à se confier à Dieu malgré tout. Philippe Bircher, un jeune paysan au Noirmont a décrit, avec une touche d’humour, son appel à servir Dieu sans devenir pasteur ou missionnaire. Sans toutefois pouvoir l’expliquer, il ne cacha pas avoir ressenti très fortement la présence de l’Esprit de Dieu en certaines circonstances. Enfin, Nathanaël Gindrat de La Cibourg, fondant son argumentation sur une expérience vécue, invita les paysans à prier avec foi pour la guérison d’animaux touchés dans leur santé. Sous le thème de cette édition 2020 «Vivre nos valeurs», Thierry Kopp, un fougueux orateur venu d’Alsace, rappela, textes bibliques à l’appui, que si personne n’a vu Dieu, celui-ci s’est parfaitement révélé par Jésus-Christ.
Une conférencière très sollicitée
Après un repas de midi copieux, les participants ont pu choisir un ou deux des quatre ateliers de réflexions proposés. Celui de la collaboration intergénérationnelle donna la possibilité au couple Tom et Esther Gerber, de Reconvilier, d’aborder la problématique des relations entre deux générations de fermiers vivant sous le même toit. Deux éléments sont, selon eux, essentiels: l’ouverture et la confidentialité. Ils abordèrent aussi l’attitude à adopter en cas de tensions. A ranger dans ce chapitre: les attentes, les changements de rôles et la façon concrète de les assumer, la relation belle-mère et belle-fille. Dans un autre atelier, la Jurassienne Jacqueline Frésard, ex-guérisseuse ayant pratiqué Le Secret et la Magie blanche, a témoigné de son vécu avant sa conversion à Jésus-Christ, des effets extrêmement douloureux, trop souvent occultés, liés à la magie. Auteure de plusieurs livres, elle se place en conférencière extrêmement sollicitée.
Charles-André Geiser