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« La passion, c’est notre moteur ! »

Edition N°7 – 24 février 2021

Sylvain Burkhalter : « Si je reste confiant pour l’UNAT, c’est tout simplement en raison de la ferveur qui anime les commerçants et les artisans du village. » (photo Olivier Odiet)

Vice-président de l’Union des négociants et artisans de Tavannes (UNAT), Sylvain Burkhalter adopte la positive attitude même en temps de crise, ne serait-ce que pour jouer encore et toujours ce rôle de locomotive qui lui sied à merveille. Covid ou pas, son enthousiasme pour l’UNAT ne varie pas d’un iota. A l’image des autres membres du comité, d’ailleurs. Chapeau ! 

Est-il possible de trouver des sources de satisfaction lorsque tout est à l’arrêt ? Oui, mais il faut pour cela apporter de nouvelles idées, explorer des pistes susceptibles de maintenir la motivation des troupes. Prenez Sylvain Burkhalter, par exemple. En regard de l’annulation des deux plus grandes manifestations de l’UNAT en 2020, soit le Comptoir tavannois et la fête de Saint-Nicolas, la teneur de ses propos aurait pu glisser vers une vision négative de la situation. Or, c’est un piège qu’il a habilement su éviter tout simplement parce que sa mentalité sent la positivité à plein nez. « Si je reste confiant pour l’avenir de l’UNAT, c’est tout simplement en raison de la ferveur qui anime les commerçants et les artisans du village. Ils ont un dénominateur commun : la passion. Et ça, à mon avis, c’est une force suffisante pour garder la tête hors de l’eau dans les moments difficiles comme ceux que nous vivons actuellement », explique-t-il en substance avec une pensée particulière pour les restaurateurs, bien sûr. 

L’amour du travail bien fait 

En temps normal déjà, l’UNAT a toujours trouvé les ressources nécessaires pour franchir les obstacles qui se dressaient sur son chemin. Tout cela grâce à la perspicacité et à l’inventivité d’un comité longtemps emmené par un président omniprésent : Marcel Greder. Aujourd’hui, c’est Patrick Buri qui assume cette fonction lui aussi avec l’amour du travail bien fait. L’année dernière, l’UNAT misait sur le retour du Comptoir tavannois, prévu du 1er au 3 mai après avoir été laissé aux oubliettes depuis 2013, pour redonner à cette importante vitrine son éclat d’antan. C’était sans compter sur ce satané virus qui est venu jouer les trouble-fête. Un comité ad hoc composé de Salomé Droz, Patrick Buri, Myriam Lienhard et Ariane Gonella a travaillé d’arrache-pied et ce projet laissait augurer une cuvée 2020 pétillante : « Tout était prêt, l’infrastructure, la sécurité, les assurances, la partie officielle, les exposants. Il ne restait plus qu’à attendre le public pour savourer ce renouveau à sa juste valeur. Oui ce comptoir 2020 promettait beaucoup », explique Sylvain Burkhalter. Autre coup dur pour l’UNAT l’année dernière : l’annulation de la fête de Saint-Nicolas à la place de la gare. Placée sous l’égide de l’UNAT en collaboration avec la commune et la bourgeoisie, cette manifestation a pris de l’ampleur au fil des années et s’inscrit désormais comme un événement incontournable de la vie culturelle tavannoise. Son retour est attendu avec une impatience non dissimulée aussi bien chez les petits que chez les grands… 

Bons d’achat Covid-19 : un écoulement trop timide

A la fin de l’année dernière, le comité de l’UNAT et la Municipalité de Tavannes ont décidé de soutenir les commerçants, artisans et indépendants par la mise en circulation de bons d’achat Covid-19 via la création d’un fonds spécial de
Fr. 40’000.-. Le prix de vente d’un bon UNAT s’élève à Fr. 100.- pour une valeur de Fr. 120.- (deux bons de Fr. 60.-). Pourtant parfaitement médiatisée, cette action n’a pas connu le succès escompté. Toujours en vente à la Municipalité de Tavannes, ces bons sont désormais également accessibles à la population externe au village. Avis aux amateurs… 

Olivier Odiet

 

Le comité

Président : Patrick Buri
Vice-président : Sylvain Burkhalter
Caissière : Myriam Lienhard
Membres : Gaby Amstutz, Salomé Droz, Stéphane Pitussi  

Sylvain Burkhalter : « Si je reste confiant pour l’UNAT, c’est tout simplement en raison de la ferveur qui anime les commerçants et les artisans du village. » (photo Olivier Odiet)