En septembre dernier avait lieu la traditionnelle « course d’école » des aînés de Belprahon. La cohorte des plus de 65 ans, une bonne quarantaine, avait rendez-vous au milieu du village où un bus les attendait. Par le passé, c’était sous la houlette d’Evelyne Rais que les festivités étaient organisées. Devenue maire et faisant partie désormais des invités, c’est la conseillère municipale Aude Sauvain qui a repris les rênes de la sortie, et ce avec maestria.
Il est coutumier que le but de la sortie reste secret et l’effet de surprise a été bien gardé. Ce n’est qu’arrivés à la Chaux-de-Fonds que les bénéficiaires de la générosité communale ont appris qu’ils visiteraient le musée de l’Horlogerie du Crêt-du-Locle, situé dans le magnifique château des Monts, somptueuse demeure d’un maître horloger du XVIIIe siècle qui expose des collections d’une extraordinaire richesse. Il est consacré à l’horlogerie et aux instruments destinés à la mesure du temps. Le musée appartient à la ville du Locle et est classé comme bien culturel suisse d’importance nationale. Les retraités ont pu admirer des automates et montres de la donation Maurice Sandoz, pendules neuchâteloises et de parquet, horloges et mécanismes qui témoignent des progrès techniques et de l’inventivité de leurs constructeurs. Des sonneries en tous genres qui ont inspiré une blague : « Existe-t-il une montre ou une pendule qui sonne les quarts et qui paye les demis ? »
Au Saut du Doubs
La joyeuse cohorte s’est ensuite rendue aux Brenets où, après quelques instants de navigation, elle était attendue pour dîner. Un certain « pétouillage » au niveau du service n’a en rien altéré la bonne humeur des convives.
A signaler encore que le capitaine du bateau a indiqué que le niveau du Doubs était inférieur de trois mètres à la normale. Donc le Saut du Doubs était quasiment à sec.
Après un dernier petit verre sur le chemin du retour, aux Breuleux, chacun a rejoint ses pénates avec le souvenir d’une agréable journée passée en terre neuchâteloise.
Claude Gigandet