Bon à savoir

Communiqués

Edition N°23 - 14 juin 2023

Moutier

Journée de travail et assemblée des Amis de la Nature

La prochaine journée de travail des Amis de la Nature de Moutier et environs aura lieu ce samedi 17 juin au chalet du Raimeux.
Le comité vous attend dès 9 h pour le début des travaux.
L’assemblée, qui sera suivie d’un souper, débutera à 16 h 30. 

(cp)

Vie politique

Votations du 18 juin : la position de l’UDC JB

Objets cantonaux 

OUI à la modification de la Constitution pour ajuster le frein à l’endettement. Ces ajustements permettront plus de flexibilité tout en restant l’un des cantons les plus stricts en matière de désendettement. Une marge de manœuvre supplémentaire sera nécessaire ces prochaines années pour procéder à d’importants investissements notamment dans les bâtiments du canton, et en particulier dans le Jura bernois dans le cadre du projet Avenir Berne Romande. 

NON au congé parental cantonal. Cette initiative demande un congé parental de 24 semaines. Les coûts engendrés sont évalués à 200 millions de francs par an, principalement à charge du canton, ce n’est tout simplement pas supportable. De plus, la situation actuelle (14 semaines de congé pour la maman et 2 semaines pour le papa) est tout à fait satisfaisante. D’autres mesures, comme par exemple la favorisation des taux d’occupation partiels dans les entreprises afin que les parents puissent eux-mêmes s’occuper de leurs enfants sans faire appel aux structures étatiques seraient plus à même de soutenir nos familles. Ce congé parental est un projet typiquement socialiste consistant à aller puiser dans la poche du voisin pour financer sa folie des grandeurs. Une fausse bonne idée à sanctionner d’un NON. 

Objets fédéraux 

OUI à l’imposition minimale de l’OCDE pour les multinationales. Ce projet demande que toutes les multinationales établies dans les pays de l’OCDE paient un impôt minimal de 15 %. En Suisse, l’ensemble des cantons profiteront via la péréquation financière de recettes fiscales supplémentaires estimées entre 1 et 2.5 milliards de francs. Cette hausse d’impôt coordonnée au niveau mondial ne touchera que les grandes entreprises et est jugée supportable. Aussi nous invitons la population à soutenir cette réforme. 

NON à la prolongation inutile des mesures Covid. Les mesures extraordinaires liées à l’épidémie de Covid-19 appartiennent au passé et rien ne justifie aujourd’hui de prolonger cet état d’urgence. En effet, toute restriction de liberté doit rester une exception motivée par une situation grave et imprévisible. Refuser cette prolongation permet ainsi de confirmer le retour à la normalité. 

NON à la loi dangereuse sur le gaspillage de l’électricité. Ce projet de loi extrémiste met en danger la sécurité énergétique de la Suisse. Explosion des prix de l’électricité, aggravation de la pénurie actuelle, voilà ce qui nous attend en cas d’acceptation. Les combustibles fossiles seront interdits de facto, sans véritable plan B ni phase de transition. Dans de nombreux domaines comme l’agriculture, la construction ou dans l’industrie, l’obligation de réduire de 90 % ses émissions de CO2 sera absolument intenable, mettra en péril des emplois et renforcera encore notre dépendance envers l’étranger. Au final, ce seront donc les classes moyennes et les régions périphériques comme le Jura bernois qui paieront – encore une fois - le prix fort. Pire, l’application de cette loi sera sans effets sur le climat ou l’environnement ! Autant de raisons pour déposer un NON dans l’urne le 18 juin prochain. 

UDC Jura bernois

Les recommandations du PSA  

OUI à la loi climat. La loi climat donnera à notre pays les atouts pour sortir des énergies fossiles qui contribuent au réchauffement climatique. Elle rendra la Suisse davantage indépendante des importations de pétrole et de gaz de l’étranger. Chaque année nous dépensons des milliards pour nous approvisionner à l’étranger et devons, en plus, composer avec le chantage des autocrates et autres oligarques. En plus de contribuer à lutter contre la crise climatique les importants investissements publics prévus bénéficieront à l’économie locale et créeront des emplois. 

La loi climat permettra de mettre en place des mesures urgentes pour la protection du climat. Les propriétaires de logements seront soutenus dans le remplacement de leurs chauffages au mazout et au gaz. Les locataires éviteront de devoir faire face à une explosion de leurs charges. Les entreprises innovantes en la matière seront aussi accompagnées. La Suisse a déjà manqué un virage suite au refus de la loi sur le CO2, n’en manquons pas un deuxième ! La réponse au problème climatique ne peut être que collective ! N’ayons pas peur, faisons preuve d’innovation ! Allons voter en masse pour la loi climat !

NON à la mise en œuvre de l’imposition minimale des grands groupes d’entreprises. Bien qu’acquis à l’idée de taxer uniformément les multinationales, le PSA appelle à voter NON à la mise en œuvre du projet de l’OCDE et du G20 sur l’imposition des grands groupes d’entreprise ! 

Au-delà du principe que personne ne conteste, nous voterons le 18 juin prochain pour savoir comment le bénéfice de cet impôt sera redistribué en Suisse.  Or, il est prévu que les cantons riches à faible fiscalité en soient les principaux bénéficiaires. Cette injustice ne fera qu’augmenter la concurrence fiscale entre les cantons. Zoug, principal gagnant, a d’ailleurs déjà annoncé qu’il en profitera pour baisser les impôts des actionnaires et des plus riches. 

Le PSA souhaite à l’inverse que cette loi profite à toutes et tous. Il veut que les recettes supplémentaires estimées à 2.5 milliards de francs soient prioritairement affectées au soutien de l’AVS, à la réduction des primes de l’assurance maladie ou encore au développement d’une véritable politique familiale. Sans remettre en cause le texte constitutionnel, le PSA veut que l’ordonnance soit modifiée. Pour ce faire, il vous encourage à voter NON à la mise en œuvre du projet de l’OCDE.

OUI au congé parental. Un congé parental profitera d’abord aux familles. Le début de vie se déroulera dans de meilleures conditions, en soulageant la santé physique et mentale des deux parents et en permettant un meilleur développement de l’enfant. Un congé parental favorisera l’égalité des chances en profitant davantage aux familles plus pauvres, qui ne peuvent se payer le luxe d’un congé non payé ou de réduire le pourcentage de travail. Il contribuera à un partage des tâches ménagères et d’éducation plus égal dans le couple. Il permettra de mieux concilier vie familiale et professionnelle. Dans un contexte de pénurie de personnel dans de nombreux secteurs, il profitera à l’attractivité des PME en tant qu’employeuses et donc à l’économie régionale.

Le coût lié à la parentalité est porté en grande majorité par les femmes. Après un accouchement, trois quarts des femmes baissent leur revenu. Pour la moitié des femmes cette baisse atteint 50 %. Un congé parental permettra d’équilibrer les choses en répartissant plus équitablement les coûts dans la société. L’autre parent pourra être davantage impliqué dès le début, les familles seront soulagées pour les premiers mois très intenses et les femmes pourront plus facilement reprendre le travail. Il est temps de combler notre retard en offrant un congé parental raisonnable et rentable, qui profite à l’ensemble de la société !

Parti Socialiste Autonome

Congé parental : les raisons de glisser un OUI dans l’urne 

Glisser un OUI dans les urnes, c’est avant tout donner une chance à chacun-e de faire avancer les choses pour ensuite réussir à unifier cela au niveau suisse. Pour l’instant, ce projet a déjà été tenté au niveau du Conseil national mais non traité dans les deux ans et donc annulé. En passant par le système du fédéralisme, c’est-à-dire par la voie des cantons, la population a un droit de parole direct qui en motivera ainsi d’autres à faire de même : les Jeunes Vert’libéraux du canton de Fribourg ont eux aussi lancé une initiative. L’introduction d’un congé parental est en discussion dans les cantons de Genève (vote ce 18 juin), du Tessin et de Vaud. Notre pays est situé en avant-dernière place sur cette question par rapport à ceux de l’OCDE. Parce que la présence d’un parent augmente la sécurité affective de l’enfant et lui assure une meilleure estime de soi, il faut encourager le OUI. Le financement de cet objet est un investissement réfléchi apportant son lot de bénéfices à la société : encouragement à maintenir un taux d’emploi plus élevé chez les femmes devenues mamans avec à la clé une augmentation des rentrées fiscales. 

En Suisse, le taux de femmes travaillant à temps partiel est de 58 % contre seulement 37 % en Europe; bénéfice à moyen terme pour les employeurs fidélisant ainsi leurs employées qui pourront être auprès de leurs enfants sans réduire ou cesser leur activité et rester à la pointe des attentes sur le marché du travail ; bénéfice par une égalité à l’embauche entre les hommes et les femmes en portant conjointement le coût d’un congé parental avec un système d’APG dont une augmentation des retenues salariales de 0,2 % reste modeste. Ce financement est possible au niveau cantonal et permet de répartir les coûts plus équitablement ; bénéfice par un équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui se mesure à une plus grande motivation au travail et une amélioration du bien-être avec des conséquences positives sur la santé et ses coûts. Diminution du stress et des coûts liés à l’organisation des gardes ; bénéfice par une flexibilité d’organisation au sein du couple en donnant plus de place au papa dans le développement de l’enfant, et ceci pour répondre à la société d’aujourd’hui qui souhaite davantage d’égalité ; bénéfice par une indépendance financière des femmes au même titre que leur conjoint. L’introduction de l’AVS et du droit de vote des femmes ont aussi été initiés par les cantons et ont apporté une meilleure sécurité pour toutes et tous en boostant l’économie. 

La participation du canton de Berne pourra être en partie compensée par des rentrées fiscales plus importantes et une attractivité augmentée sur le marché de l’emploi. Poursuivons ensemble ce chemin. Chaque voix supplémentaire permettra d’affirmer cette volonté de changement. Un OUI le 18 juin sera un pas en avant pour mettre en place des dispositions légales plus détaillées par le Grand Conseil bernois dans les deux ans et pour ouvrir le débat au niveau fédéral.

Sandra Roulet,
Léa et Elisabeth Beck (PSJB) 

Oui à l’allègement du frein à l’endettement

Le 18 juin prochain, la population bernoise sera appelée à se prononcer dans les urnes sur des ajustements des freins à l’endettement. Un frein à l’endettement appliqué au compte de résultats est en vigueur dans le canton de Berne depuis les années 2000. Ce compte comprend les charges (salaires, biens, services et marchandises) et les revenus (recettes issues des impôts et des taxes, dividendes et péréquation financière) du canton sur une année. Par ailleurs, le canton de Berne connaît aussi un autre frein appliqué au compte des investissements. Ce compte est destiné aux recettes et aux dépenses d’investissement du patrimoine administratif, notamment des bâtiments. Notons que les freins à l’endettement du canton de Berne sont parmi les plus stricts de notre pays.

Le projet soumis à la votation populaire prévoit une légère modification du mécanisme actuel du frein à l’endettement appliqué au compte de résultats. Supposons qu’au terme d’une année donnée, le canton de Berne présente un découvert de 20 millions et un excédent total de 15 millions lors des cinq dernières années. Actuellement, le découvert de 20 millions d’excédents devra être compensé intégralement au cours des cinq années suivantes, contre 5 (=20-15) millions grâce à la modification proposée de la Constitution. Relevons de plus qu’une modification minime sera également introduite au frein à l’endettement appliqué au compte de résultats.

Il est à souligner que les changements introduits par cette modification de la Constitution ne sont que modérés et ne révolutionneront pas le mécanisme actuel. Ainsi, le frein à l’endettement bernois demeurera l’un des plus stricts de Suisse. Sachant que des investissements majeurs seront à prévoir dans le canton de Berne, notamment dans le Jura bernois, avec la restructuration de l’administration et divers projets de rénovation ou de construction de bâtiments, il est essentiel que le canton soit en mesure de les mettre en œuvre. Or, le mécanisme actuel du frein à l’endettement ne répond plus aux besoins du canton en matière d’investissements dans le domaine du bâtiment. Le canton aura désormais la possibilité de constituer des réserves avec les excédents des années précédentes, afin de les attribuer au financement des investissements, ce qui est actuellement impossible. 

Je prends parti pour cet allégement du frein à l’endettement. Nous avons besoin que le canton de Berne investisse dans notre région en infrastructures. Je vous invite donc à voter OUI aux ajustements des freins à l’endettement. 

Karim Saïd,
Député PS au Grand Conseil