Bon à savoir

Communiqués

Edition N°43 - 18 novembre 2020

Valbirse

Restaurant de la piscine : attendre des jours meilleurs

L’actuel gérant du restaurant de la piscine de l’Orval prendra sa retraite à fin novembre. Dans cette perspective, le Conseil communal avait lancé, il y a plusieurs semaines, le processus pour lui trouver un(e) successeur(e). Eu égard à la situation sanitaire et les incertitudes qui en découlent pour les restaurateurs, le Conseil communal a décidé d’interrompre les démarches et d’attendre des jours meilleurs. L’appel aux postulations sera relancé en temps opportun. Par conséquent, l’établissement sera fermé de décembre 2020 à – vraisemblablement – avril 2021.

(cp)

Diminution de la taxe d’exemption pompiers

Le Conseil communal de Valbirse a pris la décision de baisser le montant de la taxe d’exemption des sapeurs-pompiers de 4 % à 3 % de l’impôt cantonal, ceci dès le 1er janvier 2021. Pour rappel, cette taxe est payée, pour les citoyens qui y sont soumis, en même temps que les impôts ordinaires.

(cp)

La commune solidaire avec les Cartons du cœur

Le Conseil communal de Valbirse a entendu l’appel urgent des Cartons du cœur section Jura bernois, qui est à la recherche de soutiens financiers pour pouvoir continuer à apporter son aide auprès des plus démunis. Il a dès lors décidé de verser Fr. 1’000 à l’association.

(cp)

Vie politique

Etat de panique

Le tout-ménage particulièrement réussi de MoutierPLUS, a manifestement semé la panique dans le landernau séparatiste ! Quoi ? Comment ? Ainsi, il se pourrait que Moutier ait un avenir dans sa Prévôté ? Les Prévôtois auraient-ils donc une vision positive, optimiste et motivante du développement de leur ville, sans même devoir avaler la pilule annexionniste? Au secours ! Que faire devant la menace d’une solution ouverte et constructive, envisagée hors du jardinet d’Eden d’outre Roche St-Jean ? Faillite de toute une classe politique qui a mis sa crédibilité en jeu, faillite du clan qui s’obstine à déconstruire Moutier et, pire encore, fin du problème séparatiste. Insupportable ! Faute d’arguments et de projets à opposer aux auteurs du flyer, on dénigre ceux-ci. Qu’en ressort-il ? Que l’important ne serait pas le message, mais le messager. On peut être séduit par la teneur nouvelle et optimiste du tout-ménage, avant de réaliser qu’on a failli se laisser prendre par des propositions réalistes et constructives ne provenant pas de la « bonne » source. Il fallait réagir. On a donc mobilisé des auteurs de lettres de lecteurs « spontanées », on a réparti les tâches, mixé le tout et, avec le concours d’un média régional, distribué la soupe gratuitement. Peut-être les porte-plumes séparatistes manquaient-ils d’encre ? Toujours est-il qu’ils ont omis l’essentiel : Moutier est libre et entend le rester. Sa population est active, entreprenante, confiante en ses ressources et en ses propres forces.

Nul besoin d’une mise sous tutelle pour une aumône qui « récompenserait » peut-être la soumission au conquérant et à son drapeau. Non ! Les Prévôtois veulent s’affranchir de cette idéologie importée qu’est le séparatisme, des divisions qu’il a engendrées, de la perspective sinistre d’un déracinement et d’un isolement contre nature, sans autre perspective qu’une annexion aberrante et mortifère. Dans leur milieu, ils n’ont pas que leurs racines, ils y ont surtout leur âme, leur culture industrielle, leur esprit d’entreprise, leur quête viscérale de progrès. Pourquoi choisiraient-ils une régression assurée plutôt qu’une progression programmée ? Pour une fiction historique et un mythe identitaire ?

Jean-Guy Berberat, Moutier

Rester bernois pour avoir MOINS ?

Quelle surprise de lire le courrier de lecteurs du mouvement probernois MoutierPLUS concernant les engagements pris par le canton du Jura. Il parait impératif d’éliminer les contre-vérités habituelles des probernois pour rappeler les faits. En 2017, le canton de Berne a fait état des emplois cantonaux à Moutier, sans garantir de les maintenir.

Le Gouvernement et le Parlement jurassiens se sont eux engagés à réembaucher les employés prévôtois qui le souhaitaient, ainsi qu’à déplacer à Moutier un nombre équivalent de postes de travail cantonaux. Depuis, Berne n’a cessé de couper (pédopsychiatrie, Office régional de placement, ceff, Impôts, etc.).

Malgré cela, le Jura a garanti de déplacer 170 postes (comme en 2017). Certes, suite à une réorganisation de la justice, les quatre postes du tribunal des mineurs ne seront pas déplacés à Moutier, mais ils seront compensés par l’augmentation des effectifs du service cantonal de l’informatique, qui, lui, viendra intégralement s’installer à Moutier. Les probernois dénoncent en fait une situation incroyablement avantageuse pour Moutier. La cité prévôtoise peut choisir entre deux pistes le 28 mars prochain : rester bernoise et n’avoir aucune garantie sur les emplois cantonaux qui n’ont cessé de diminuer et avec la certitude que la plupart iront à Bienne ; ou alors choisir le Jura, créer plus de 170 postes à Moutier et avoir la chance pour chaque fonctionnaire de Moutier de pouvoir choisir son futur professionnel. Il n’y a pas photo, l’avenir de Moutier est dans le Jura, pour avoir plus de poids, plus d’avenir et plus d’opportunités.

Daniel Heizmann, Moutier