Et si le FC Tavannes Tramelan parvenait à stopper sa série noire ce samedi face à Lerchenfeld? Une chose est certaine: les joueurs de Steve Langel auront à cœur de gommer le scénario cauchemardesque vécu vendredi dernier à Moutier à la 93e minute. Ils vont donc aborder leur duel avec un esprit conquérant de manière à se donner une bonne bouffée d’oxygène.
Décidément, Moutier reste la bête noire du FCTT. Vendredi dernier, l’équipe du président Loïc Châtelain avait pourtant su se mettre au diapason en bousculant sérieusement des Prévôtois pas très inspirés. Le match nul vers lequel on semblait s’acheminer s’inscrivait dans la logique des choses au vu de la trame du match, mais un coup de théâtre est survenu à la 93e minute avec un but de Dragan Stjepanovic que les visiteurs ont contesté, argumentant que le cuir n’aurait pas franchi la ligne de but. Dans la foulée, Yannick Langel a rejoint les douches prématurément pour avoir reçu un deuxième avertissement. Ce nouveau revers a plongé le FCTT dans la perplexité. Il s’agira toutefois de redresser la tête ce samedi à Tramelan face à Lerchenfeld pour éviter une nouvelle désillusion. Le plus frustrant dans l’histoire, c’est que l’équipe de l’entraîneur Steve Langel laisse entrevoir des dispositions intéressantes. Après tout, ne met pas le FC Moutier dans l’embarras qui veut. Cette prestation de bonne facture entrevue au stade de Chalière démontre qu’il ne manque finalement pas grand-chose au FCTT pour provoquer le déclic.
Et si l’Orange gourmande mettait le FCTT en appétit?
La venue de Lerchenfeld représente une belle occasion de restaurer la confiance. On compte sur les supporters du FCTT pour soutenir leur équipe favorite dans cette période délicate. Le calendrier a voulu que ce duel de la peur tombe le même jour que l’Orange gourmande organisée par le club. Il y aura donc plus de monde que d’habitude à l’Allianz Suisse Stadium. Puisse cette ferveur populaire donner des ailes aux joueurs du FCTT qui auront bien besoin de ce coup de pouce pour s’extirper d’une situation préoccupante.
Olivier Odiet