Une trentaine de personnes forment aujourd’hui la toute nouvelle association Energies : voir loin, rester proche, fondée officiellement le 17 janvier à Sonvilier. Son comité est porté par trois jeunes femmes de la localité : Chanel Gilomen assume le poste de secrétaire (où elle est secondée par Valérie Hofer), Agnès Jeanneret celui des relations publiques (avec l’assistance de Lucas Godel), tandis que Sophie Jacot occupe la fonction de trésorière. Les réviseurs des comptes sont Marc Jeanneret et Melissa Zeller.
La naissance de cette association trouve sa source dans une prise de conscience générale face aux questions climatiques.
Cette sensibilisation nous a regroupés grâce à une étincelle, à savoir le projet de parc éolien des Quatre Bornes. Nous tenons à soutenir cette manière de préparer notre avenir énergétique, à exprimer notre assentiment à ses initiateurs. Cependant, l’association ne se limitera surtout pas à cet objet. Son action sera pérenne et entend toucher la population locale et régionale, à travers des manifestations susceptibles de créer à la fois la réflexion et les actions concrètes.
Pour préserver le climat, autant qu’on peut encore le faire, nous souhaitons que voient le jour diverses initiatives pour produire ici de l’énergie renouvelable, éolienne et photovoltaïque en priorité, pour économiser l’énergie, pour diminuer les émissions polluantes, pour limiter les déchets et la pollution en général, tout en assurant un avenir à notre région.
Information
Pour première activité publique, Energies : voir loin, rester proche va tenir devant le collège de Sonvilier un stand d’information, le 29 février prochain, consacré au projet éolien des Quatre Bornes. Elle entend ainsi sensibiliser la population locale aux enjeux de ce projet et répondre aux questions qu’il pose. Ce même jour, l’association va mettre en avant d’autres actions ou produits locaux bénéfiques pour le climat et la planète en général, que nous détaillerons tout prochainement. Fin mars, elle proposera une étape du Festival du film vert (voir encadré ci-desous).
Déchets et durabilité
Dans le courant d’avril, selon l’évolution météorologique, l’association organisera une collecte des déchets le long de la Suze et de la route cantonale, entre Renan et Sonvilier.
A peine plus tard, très probablement le samedi 9 mai, elle mettra sur pied un vide-greniers à la salle communale. Cette manifestation vise clairement un but de durabilité et de réduction des déchets, en mettant en avant le principe des quatre R (réduire, réutiliser, recycler et répéter) et en offrant la possibilité à tous les intéressés de vendre vêtements, objets divers et même petits meubles. Les places seront gratuites. Intéressés à tenir un stand ? Inscrivez-vous auprès d’une des trois membres du comité ou à travers l’adresse courriel figurant ci-dessous.
A suivre
Voilà pour le programme immédiat de notre groupement. Non sans préciser que le mois prochain, si la météo le permet, nous ferons ensemble une sortie à raquettes, au pied des éoliennes de Mont-Crosin, fondue à la clé. Les nouveaux membres seront bienvenus !
Un site internet, une page Facebook et un compte Instagram (avec foire aux questions, interviews et Cie) sont en cours de création, avec pour but de fédérer la jeunesse du Haut Vallon autour de notre avenir énergétique et de la préservation de notre climat.
Intéressé à faire un geste pour l’environnement, à soutenir le climat et à assurer notre avenir énergétique ?
Annoncez-vous à l’adresse:
voirloinresterproche1@gmail.com
comm-energies : voir loin rester proche
Cinq films projetés à Sonvilier
Le dernier week-end de mars prochain, Energies : voir loin, rester proche proposera donc une étape du Festival du film vert, dont la 15e édition se déroulera cette année dans plus de quatre-vingts cités de Suisse et de France. A cette occasion, cinq films seront projetés à la salle communale de Sonvilier, pour un prix d’entrée très modique. Ensuite des projections, place sera faite à la rencontre, aux échanges, dans une ambiance décontractée et conviviale. Ambiance qui sera rehaussée notamment par des produits locaux, à consommer sur place à petits prix.
Souveraineté et autonomie
Le festival débutera avec La bataille du Libre, un film de Philippe Borrel (France), qui se penche sur les biens communs et la souveraineté. De nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient bien demain être relevés par l’humanité tout entière, au-delà des frontières, grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ». Suivra Permaculture, la voie de l’autonomie, un film français aussi, qui dépeint cette permaculture et l’explique par la voix d’une réalisatrice et d’un éducateur à l’environnement, lesquels ont traversé dix pays, pour présenter concrètement ce qu’ils considèrent comme une nouvelle aventure humaine.
Extinction Rébellion
L’après-midi du samedi s’ouvrira sur le court métrage helvétique (Arthenais Python) consacré à Extinction Rébellion, mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique, qui compte 500 groupes locaux dans une septantaine de pays. Extinction Rébellion, désobéir avec amour et détermination suit tout particulièrement un groupe fribourgeois, ses motivations, ses doutes et ses espoirs.
Au Congo, une bombe !
Une bombe environnementale a été découverte fin 2017 en Afrique centrale, au cœur de l’immense forêt primaire : la plus grande tourbière du monde qui séquestre plus de trente milliards de tonnes de carbone. Si l’équilibre de cet écosystème est rompu, une quantité phénoménale de gaz à effet de serre pourrait être relâchée dans l’atmosphère et faire exploser les compteurs du réchauffement climatique. Le documentaire part à la rencontre des scientifiques et des acteurs de terrain, ces pionniers de l’écologie africaine qui ont compris qu’il était urgent de protéger ce bassin forestier. Leurs témoignages sont aussi des cris d’alerte qui interpellent les populations, en Afrique et dans le reste du monde. Le dernier poumon du monde est signé Yamina Benguigui (France).
Pesticides
Le programme cinématographique se conclura avec le film suisse Pestrop : An Ugandan Story, réalisé l’an dernier par Damien Marti et Bernhard Fuhrer. Même pour les petits exploitants agricoles en Ouganda, la logique «pulvériser plus, produire plus «est devenue la norme et l’utilisation généreuse de pesticides sans protections adéquates est une réalité répandue. Le film suit David, un agriculteur du district de Wakiso, près de Kampala, sélectionné pour participer à une étude suisse dirigée par le Swiss TPH (Institut tropical et de santé publique) sur les effets des pesticides sur la santé et l’environnement. Le film donne la parole à des chercheurs ougandais et à des représentants du gouvernement et accompagne David dans son périple alors qu’il découvre les dangers de sa pratique et découvre enfin une alternative pratique pour sa ferme.
comm-energies : voir loin rester proche