Membre du comité directeur du chapter Jura bernois-Bienne du BNI en tant que trésorier, Alfredo Mortellaro souligne que le fait de pouvoir associer les spécificités de la campagne et de la ville au sein d’un même chapter est un avantage non négligeable. Des efforts sont actuellement consentis pour tenter de faire passer le nombre des membres de 17 à 25. Suite à la démission de la directrice Emilie Machold, c’est Nicolas Bloch qui assure l’intérim jusqu’à l’assemblée générale du 30 mars prochain.
Trouver les connexions qui feront générer du chiffre d’affaires à votre société par le biais du réseautage : telle est dans les grandes lignes la définition du Business Network International (BNI) qui a démarré en Suisse en 2005 avec la création du premier groupe d’entrepreneurs. C’est le 23 mai 2019 que s’est tenue l’assemblée constitutive du chapter Jura bernois-Bienne. Selon Alfredo Mortellaro, membre du comité directeur en tant que trésorier, la combinaison ville-campagne est un atout de taille puisqu’elle met en exergue un mélange de spécificités d’une richesse rare : « C’est dans cette complémentarité que réside la principale force de notre chapter », explique-t-il. « On y trouve du dynamisme, de la simplicité, du sérieux et de l’humanité, aussi. Vous savez, notre objectif principal ne se situe pas forcément au niveau du chiffre d’affaires généré, mais plutôt en fonction du nombre de recommandations d’affaires échangées », confie-t-il.
La valse des mutations
« Il ne faut pas se leurrer, comme dans tous les chapters, on connaît aussi des hauts et des bas. En une année, de nombreuses mutations sont enregistrées. Les départs peuvent s’expliquer par la lassitude, l’impression d’avoir fait le tour de la question ou encore tout simplement parce que certains entrepreneurs n’y trouvent pas leur compte. S’agissant des arrivées, on peut les classer dans deux registres bien distincts. Celles qui sont engendrées par l’invitation d’un membre et celles où c’est l’entrepreneur lui-même qui s’approche d’un membre pour participer à une réunion. »
Suite à la démission de la directrice Emilie Machold, c’est Nicolas Bloch qui assure l’intérim jusqu’à l’assemblée générale du 30 mars prochain. Composé du directeur, du trésorier et de la coordinatrice des membres, en l’occurrence Andrea Flückiger, le comité directeur fait l’objet d’une rotation au terme d’une année de fonction. Il est encore trop tôt pour annoncer le nom du futur directeur, mais on ne trahira pas un secret en affirmant que Nicolas Bloch est pressenti pour assurer une codirection. Affaire à suivre, donc…
« Qui donne, reçoit ! »
La particularité des réunions du BNI, c’est qu’elles se tiennent le matin dès 6 h 30. Pour les entrepreneurs qui n’ont pas la possibilité de s’y rendre, des BNI 19 sont mis sur pied tous les deux mois à des endroits différents avec un invité spécial. Administrateur de la société INSOL (conseil, gestion et courtage en assurances), à Neuchâtel, Alfredo Mortellaro signale que le BNI est un générateur d’affaires tellement efficace que cette société compte un membre dans le chapter de Neuchâtel, un autre dans le chapter MontagNEs et lui-même dans le chapter Jura bernois – Bienne. On précisera encore que les rencontres du jeudi du chapter Jb-B. sont actuellement organisées au City Hôtel, à Bienne. L’idée, c’est de pouvoir à nouveau assurer l’alternance entre les deux régions et revenir ainsi dans le Jura bernois dans le courant de l’année 2023. Sachez encore que le prix de la cotisation annuelle se monte à
Fr. 1500.-. A cela s’ajoute encore un montant de Fr. 800.- pour payer le petit déjeuner hebdomadaire. Un membre absent à une réunion doit trouver un remplaçant pour représenter sa société. Vous l’aurez compris : le BNI exige un lourd investissement en engagement et en temps, mais les retombées sont rapides et très intéressantes ce qui justifie pleinement la devise prioritaire des membres de ce réseau d’affaires : « Qui donne, reçoit. »
Invité à s’exprimer sur sa manière de percevoir l’avenir du chapter Jura bernois-Bienne, Alfredo Mortellaro est catégorique : « Je suis serein et confiant sachant que notre groupe est soudé et qu’il affiche une belle vitalité. Nous donnons des impulsions de développement avec régularité, ce qui laisse augurer un avenir radieux. »
Olivier Odiet