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La STEP de Court remise au goût du jour

Edition N°45 – 7 décembre 2022

Tout a été assaini en fonction des besoins de l’exploitation. (photos oo)

Obsolète et ne correspondant plus aux normes en vigueur, la STEP de Court a nécessité des investissements à hauteur de 2,5 millions de francs ces trois dernières années. Grâce à cette cure de jouvence, le responsable Christophe Bessire dispose désormais d’un outil de travail fonctionnel et performant qui répond parfaitement aux exigences élevées émanant de la Confédération, du Canton et des communes.   

Assurant le traitement des eaux usées des communes de Valbirse, Court, Champoz et Sorvilier, la STEP de Court est reliée à un collecteur intercommunal qui longe la Birse depuis Pontenet jusqu’à la station d’épuration. Ses installations n’ayant pas fait l’objet de rénovation depuis sa mise en service en 1978, le SECOR (Syndicat pour l’épuration des eaux usées du Centre de l’Orval) a décidé de procéder à des investissements de 2,5 millions de francs pour la remettre aux normes. Ce lifting a été mené en profondeur puisqu’il concerne la citerne, la gestion électronique, le tableau électrique, l’automatisation, le changement de l’ancien moteur, l’aménagement d’une nouvelle salle de conférence ainsi que la mise à niveau du bassin de rétention et l’installation de panneaux photovoltaïques prévues au printemps 2023. Grâce à un système de mesure installé dans des chambres, il est possible de contrôler les débits réels et non plus fictifs comme auparavant. La facture envoyée aux communes variera ainsi en fonction du volume des eaux parasites. Bref, tout a été assaini et optimisé en fonction des besoins de l’exploitation. 

Investissements autofinancés    

Président du SECOR, André Mercerat relève que les investissements liés à la remise aux normes de la STEP de Court n’ont pas nécessité une demande de crédit supplémentaire aux communes, l’argent à disposition dans le fonds de maintien de la valeur de la STEP s’étant avéré suffisant pour la réalisation de ces travaux de réfection. 

« Le SECOR s’autofinance pour couvrir trois types de financement bien distincts, soit les investissements, l’entretien des installations et les éventuels coups durs », explique Christophe Bessire, responsable de la STEP de Court depuis 2014. On précisera encore que le SECOR est géré par un comité de six personnes placé sous la présidence d’André Mercerat. Composée de dix représentants des communes, l’assemblée des délégués se tient deux fois par année. Selon le président du SECOR, cette remise de la STEP de Court au goût du jour s’inscrit dans la durée : « Grâce aux importants investissements consentis ces trois dernières années, seules des réparations urgentes engendreront des coûts ces prochaines années. » 

Olivier Odiet

 

Tout a été assaini en fonction des besoins de l’exploitation. (photos oo)