Des recensements de pipit des arbres, oiseau indicateur de pâturages de bonne qualité écologique, sont en cours sur le territoire du Parc Chasseral. Les premiers résultats, réjouissants, dénotent la présence de ce petit oiseau au chant mélodieux dans de nombreux secteurs. Durant ces recensements, de nouveaux territoires d’alouette lulu, un autre oiseau lié aux pâturages de haute qualité écologique, ont aussi été découverts.
Un recensement du pipit des arbres est en cours dans les pâturages boisés du massif du Chasseral, de la Montagne du Droit et de Montoz sur le territoire du Parc régional Chasseral, en collaboration avec la Station ornithologique suisse.
Démarré fin avril, il se terminera à la fin juin. Les premiers résultats enregistrés sur le terrain sont positifs. De nombreux secteurs occupés par ce petit oiseau aux couleurs discrètes ont été identifiés et de nouveaux territoires d’alouette lulu ont également été découverts, notamment aux Prés-d’Orvin, où une coupe financée par le Parc a permis d’améliorer la qualité écologique d’un pâturage boisé.
Des nouvelles réjouissantes, car le pipit des arbres et l’alouette lulu, oiseau suivi de longue date par le Parc, sont deux espèces dont les effectifs ont fortement chuté ces dernières décennies, principalement en raison de l’intensification des pratiques agricoles.
Parallèlement, d’autres oiseaux comme le rougequeue à front blanc ou le torcol fourmilier seront recensés lors de ces relevés afin d’améliorer les connaissances sur ces espèces dans le périmètre du Parc. Après ce premier relevé printanier, une cartographie détaillée des territoires de pipit des arbres sera opérée en 2021, avec pour objectif de définir avec précision des mesures d’habitat nécessaires à leur maintien.
(cp-oo)
Secteurs à identifier
En 2017, tous les secteurs du Parc Chasseral favorables à l’alouette lulu avaient fait l’objet de recensements systématiques, qui ont permis de déterminer les pâturages à la plus haute qualité écologique abritant cette espèce et de définir des mesures nécessaires à leur conservation. Les recensements complémentaires menés cette année et prévus l’an prochain visent à identifier d’autres secteurs ne répondant pas forcément aux besoins élevés de l’alouette lulu mais présentant malgré tout une certaine qualité écologique se basant sur la présence potentielle du pipit des arbres.
(cp-oo)