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Le reflet de la bêtise humaine

Edition N°16 – 27 avril 2022

Cabane vandalisée, canapé forestier brûlé : les déprédations commises à Loveresse ont suscité colère et indignation. (photos js)

Des déprédations d’une tristesse affligeante ont été commises par des inconnus à Loveresse dans la nuit de jeudi à Vendredi-Saint. Occupé chaque jeudi matin par des élèves de l’école primaire (3H à 5H), ce site est également réservé aux pique-niqueurs. Une plainte contre inconnu a été déposée par la Municipalité.    

Enseignante à l’école primaire de Loveresse, Julie Staudenmann n’est pas dupe. Elle savait que les aménagements effectués dans le cadre du projet « L’école à la forêt » s’exposaient à des actes de vandalisme. Depuis le commencement de cette riche expérience en août 2021, cette cible privilégiée n’avait fait l’objet d’aucune déprédation. Trop beau pour que ça dure ? Affirmatif ! Dans la nuit de jeudi à Vendredi-Saint, le canapé forestier et la cabane ont subi des saccages inqualifiables. Bois brûlé, matériel démonté ou arraché, obscénités sur le tableau réservé aux élèves : il n’en fallait pas davantage pour que les photos publiées sur les réseaux sociaux suscitent la colère et l’indignation des internautes. « Les réactions ont fusé et de nombreuses personnes ont spontanément manifesté leur envie de nous donner un coup de main pour la remise en état des lieux », signale Julie Staudenmann. Après un constat de police, avec photos à l’appui, la Municipalité de Loveresse a décidé de réagir : « Même si cela ne donne rien, nous avons porté plainte contre inconnu. On ne peut simplement pas laisser passer ça. C’est tellement gratuit », a déclaré Fabienne Secchi, maire du village, à notre confrère du JdJ. L’endroit a été restauré de manière à le rendre accessible aux élèves dès le jeudi 28 avril.

Sensibiliser la population
grâce aux médias

Reste à savoir qui se cache derrière ces actes ignobles. Il y a fort à parier que les inconnus en question connaissaient déjà les lieux avant ce massacre honteux. « Les chances de pouvoir les identifier sont minimes, mais il est important de sensibiliser la population par le biais d’un large écho médiatique », relève Julie Staudenmann, qui prend soin de faire un passage à « La Guinguette » le jeudi matin avant les élèves pour leur éviter de découvrir un « spectacle » horrifiant. Mais dans quelle société vivons-nous ? (oo)      

 

Cabane vandalisée, canapé forestier brûlé : les déprédations commises à Loveresse ont suscité colère et indignation. (photos js)