Opérationnelle depuis la rentrée scolaire d’août 2010, l’Ecole à journée continue du Syndicat scolaire de l’Ecole secondaire du Bas de la Vallée n’a cessé de se développer sur ses différents sites d’accueil (Malleray, Bévilard et Court). Composée de cinq modules, elle est ouverte aux écoliers de la première année enfantine (1H) à la dernière année d’école secondaire (11H) domiciliés à Malleray, Bévilard, Pontenet, Champoz, Sorvilier et Court. Oui, ça fait du monde!
L’EJC du Syndicat scolaire de l’Ecole secondaire du Bas de la Vallée est ouverte du lundi au vendredi de 6h30 à 8h15 et de 11h45 à 18h durant les 39 semaines scolaires. Pour l’année scolaire 2018-2019, une nouvelle offre est proposée durant la période des vacances (3 semaines en été et 2 semaines à Noël) pour combler un vide et répondre ainsi aux besoins des familles. Durant cette phase test, les ouvertures se font sous la forme de tournus sur les sites de Malleray, Bévilard et Court. «Si jamais le nombre d’élèves devait être insuffisant à Court, il est bien clair qu’on resterait sur Bévilard ou Malleray pour éviter un déplacement aux enfants jusque dans le village précité», explique la directrice Djamila Bartlomé en précisant que l’équipe éducative se compose de 13 personnes. Quant au travail administratif, il est assuré par la secrétaire Laurence Nyffeler et une fiduciaire externe pour les tâches liées à l’administration des finances. Cinq modules sont proposés à l’EJC, soit deux le matin (petit déjeuner, animations, activités diverses et variées, repas de midi) et trois l’après-midi (animations, activités diverses et variées, goûter, devoirs surveillés).
Souplesse, plaisir, autonomie
Si cette structure fonctionne sur trois sites bien distincts, la directrice souligne que les prestations dispensées sont identiques à Malleray, Bévilard et Court de manière à suivre une ligne commune. «On se démarque clairement du cadre purement scolaire», relève-t-elle. «Bien sûr, il faut respecter certaines règles et des valeurs comme la politesse et le respect, mais la souplesse doit être de rigueur pour donner un maximum de plaisir et d’autonomie aux enfants.» S’agissant de la discipline, Djamila Bartlomé signale que les éventuelles sanctions prises à l’encontre d’un enfant qui transgresse les règles n’ont pas pour but de le rabaisser, mais plutôt de lui faire comprendre pourquoi ce comportement n’est pas adapté au vivre ensemble de l’EJC. Le sport prend une place importante sur les trois sites grâce à la collaboration de trois monitrices J+S qui portent un regard bienveillant sur les enfants lors des différentes activités sportives pratiquées à Malleray le mercredi après-midi, à Bévilard et à Court le vendredi après-midi. «L’exercice est réussi lorsque les enfants ressortent avec les joues rouges, les yeux riants et le sourire aux lèvres», glisse Djamila Bartlomé. Parallèlement à ces plages sportives, l’EJC propose un vaste catalogue d’activités qui vont des ateliers de cuisine aux jeux de société en passant par le jeu libre et les bricolages. «Lorsque j’ai embrassé ma fonction de directrice en 2014, on chatouillait tout juste les 90 inscrits alors qu’aujourd’hui nous arrivons à un total de 160 enfants. Les effectifs augmentent, mais les écoliers sont toujours contenus dans les mêmes espaces.» Chose importante à souligner: l’EJC du Syndicat scolaire de l’Ecole secondaire du Bas de la Vallée offre toute la sécurité requise aux enfants malgré des locaux devenus trop exigus au fil du temps.
«Ma porte est toujours ouverte»
Au bénéfice d’un Bachelor en travail social avec orientation éducation sociale à la Haute école fribourgeoise de travail social à Givisiez (en cours d’emploi), la directrice jongle efficacement entre le travail éducatif et administratif. «Je passe au minimum un jour par semaine sur chacun des sites. Il est très important pour moi de garder un pied sur le terrain. Vous savez, je laisse toujours ma porte ouverte de manière à prêter une oreille attentive à chaque personne qui gravite autour de l’EJC. Je peux m’appuyer sur une équipe investie et c’est un plaisir de travailler dans ces conditions. Sachant que pas mal de choses ont bougé en quatre ans, je suis ravie de constater que l’EJC se donne les moyens de rebondir de la meilleure des manières. La collaboration est d’ailleurs excellente entre l’EJC et le Syndicat scolaire – dont le bureau est présidé par Tatiana Schaller – et les autorités communales. Dans le courant du mois de mai, une séance d’information est organisée pour présenter l’EJC aux parents autour d’un apéritif. La relation avec les parents me tient particulièrement à cœur. Il est très important d’entretenir un lien de confiance au quotidien», termine Djamila Bartlomé avec l’enthousiasme qui la caractérise.
Olivier Odiet
