Quitter sa voiture avec un accès direct sur une Rolls-Royce, en l’occurrence le nouveau centre de médecine ambulatoire de l’HJB, est une réalité depuis le lundi 1er mars. Cet écrin moderne, accueillant et fonctionnel propose un hôpital de jour et des cabinets de consultations spécialisées en diabétologie-endocrinologie, traitement de la douleur, pneumologie, infectiologie, oncologie, etc. Présentée aux médias régionaux la semaine dernière, cette nouvelle infrastructure est destinée à améliorer la prise en charge des habitants du Jura bernois. Tout a été conçu pour choyer les patients en toute sécurité. En clair, ce fantastique projet fait rimer ambulatoire avec jubilatoire. Suivez le guide…
En raison du Covid, la presse régionale a découvert ce nouveau centre de soins ambulatoires par petits groupes le mercredi 24 février. Une manière de procéder tout sauf désagréable, le comité d’accueil de l’HJB prévu pour l’occasion ne rechignant jamais à fournir les explications d’usage avec une patience exemplaire. Selon Alexandre Omont, directeur général de l’HJB, « ce nouveau centre de médecine ambulatoire fait souffler un vent de modernité et de dynamisme sur l’hôpital. » Il va sans dire que l’ambulatoire n’a pas la cote par hasard. Il permet des séjours à l’hôpital toujours plus courts, ce qui débouche naturellement sur une importante réduction des coûts. Joli coup !
Zone d’attente conviviale
Parmi les nombreux avantages de ce nouveau bijou médical, on citera la diminution du stress des patients grâce à une zone d’attente conviviale et au placement optimal des cabinets de consultations spécialisées. Cet apaisement rejaillit positivement sur la récupération, ce qui n’est surtout pas négligeable. La touche hôtelière englobée dans le projet contribue elle aussi au bien-être des patients. Responsable du projet et membre de la direction de l’HJB, Arian Kovacic se réjouit tout particulièrement de voir l’HJB négocier à la perfection le virage de l’ambulatoire avec le souci de pérenniser la qualité des soins et de développer ses activités. « Les patients bénéficient de diverses prestations et d’examens médicaux dans un confort et une sécurité optimales », relève-t-il. Lumineux et volumineux, les espaces permettent de gérer les flux sans encombre.
Situé dans la zone de l’ancienne blanchisserie, ce nouveau centre est notamment doté d’une salle d’exploration fonctionnelle équipée de matériel d’investigation à la pointe de la technologie. S’étendant sur une surface de 710 m2, cette infrastructure inaugurée le 1er mars dispose d’un hôpital de jour et d’une polyclinique chirurgicale qui ne sont pas uniquement destinés aux patients des soins ambulatoires mais également aux personnes hospitalisées. Cet outil de travail performant qui croule déjà sous les éloges aujourd’hui est encore loin d’atteindre le maximum de son potentiel. Au fil du temps, d’autres spécialisations, comme la transfusion du sang, par exemple, viendront se greffer sur la trentaine déjà existante. Avec un centre ambulatoire d’un tel raffinement, l’HJB devient un employeur toujours plus attractif pour attirer de nouveaux médecins en son sein.
Pas de mauvaises surprises !
Comme l’a rappelé Alexandre Omont, l’Hôpital du Jura bernois a privilégié les artisans de la région pour la réalisation des travaux qui ont duré plusieurs mois. Chose suffisamment rare pour être soulignée : tant le budget que le timing ont été respectés, ce qui en dit long sur le sérieux avec lequel ce projet a été élaboré.
Le coût global de cette nouvelle infrastructure s’élève à 2,85 millions de francs mais, c’est bien connu, la santé n’a pas de prix. Aujourd’hui plus que jamais…
Olivier Odiet
3 questions à …
Alain Kenfak, directeur médical de l’HJB SA et de l’Hôpital de Moutier SA
– L’ouverture de ce Centre ambulatoire à Saint-Imier marque-t-il le début d’une nouvelle ère ?
– Je dirais plutôt que c’est la continuité d’une nouvelle ère puisque ce type de consultations existe depuis quelque temps déjà et prendra encore de l’ampleur sachant qu’il découle d’une volonté politique claire. Ce n’est pas une concurrence pour les médecins installés dans les villages, mais une pure complémentarité. Certaines offres existaient déjà et ce centre permet de les diversifier et de les optimiser à souhait.
– Le centre de vaccination pour le Jura bernois est situé à Tavannes. N’aurait-il pas été plus judicieux de l’installer à l’Hôpital du Jura bernois ?
– Non, pas du tout. N’oublions pas que l’infrastructure mise en place à Tavannes est éphémère et convient parfaitement pour remplir sa mission. Il est donc logique de ne pas avoir voulu libérer de la place à l’HJB pour accueillir une structure limitée dans le temps. Cela dit, une petite unité est opérationnelle dans nos locaux de Saint-Imier pour la vaccination des collaborateurs, par exemple.
En tant que spécialiste FMH en médecine générale et infectiologue, votre profil était idéal pour pratiquer votre activité professionnelle dans un hôpital de renom comme le CHUV ou l’Ile à Berne. Pourquoi avoir précisément atterri à l’HJB ?
– Tout simplement pour pouvoir exercer tout ce que j’aime. Dans une plus grande infrastructure, je me serais trouvé prisonnier d’une spécialisation et je préfère pouvoir m’exprimer en jouant sur différents tableaux. De plus, le Jura bernois est une chouette région, ce qui ne gâche rien. Sincèrement, je suis très heureux d’être ici.
(oo)
L’Hôpital du Jura bernois remercie chaleureusement tous les artisans et intervenants d’avoir contribué à l’accomplissement de ce projet.
