Le sens du dévouement, c’est dans ses gênes. Avant d’occuper le fauteuil de maire de Courrendlin, Joël Burkhalter avait déjà siégé au sein du Conseil communal durant neuf ans. Qu’est-ce qui le fait courir, nous direz-vous ? Tout simplement la volonté de faire avancer la commune de son cœur par une gestion minutieuse et rigoureuse des projets. Son activité professionnelle aux FMB lui permet de jongler harmonieusement sur les deux tableaux, son employeur se montrant particulièrement arrangeant. Sans cette flexibilité, il ne serait tout simplement pas possible de cumuler les deux fonctions, la masse de travail à abattre à la mairie de Courrendlin pouvant être qualifiée d’abondante. Mais c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas.
Climat serein
Pour les amateurs de statistiques, on précisera que Joël Burkhalter avait siégé durant une année à la mairie avant la fusion des communes de Courrendlin, Rebeuvelier et Vellerat, survenue en 2019. Le temps ayant fait son œuvre, le Conseil communal a aujourd’hui trouvé son rythme de croisière et surfe sur la vague de la normalité. Au fait, comment peut-on qualifier l’ambiance qui règne au sein de l’Exécutif de Courrendlin ? « Le climat est serein, la liste de nos préoccupations étant trop conséquente pour mettre notre énergie dans des chamailleries ou dans une politique partisane. La pesée d’intérêt n’a finalement qu’un but : favoriser au maximum le bien-être des citoyens par nos prises de décision. »
Du pain sur la planche
Pour cette législature 2023-2027, le Conseil communal de Courrendlin ne souffre pas d’un éventuel déficit de dossiers XXL. Bien au contraire. Avec l’extension et la modernisation des bâtiments scolaires, petite enfance comprise ; la remise en état et la revitalisation des berges de la Birse ainsi que la réfection de la traversée du village de Courrendlin, il y a du pain sur la planche. Lorsque nous avons demandé à Joël Burkhalter, le souhait qu’il aimerait exaucer en faveur de Courrendlin s’il était doté de pouvoirs magiques, il n’a pas tergiversé au moment de formuler sa réponse : « Devenir le siège social d’entreprises comme Ciba et Roche pour assurer un développement durable à la commune sans puiser dans la poche des contribuables. » On peut toujours rêver. Pour l’heure, la situation financière, certes pas alarmante mais quand même préoccupante, n’est guère propice à la projection de projets démesurés : « Il faudra encore patienter durant huit ou dix ans avant de stabiliser notre assiette fiscale. Chaque dépense fait l’objet d’une minutieuse réflexion, aucune place ne pouvant être réservée au superflu. »
Synergies en vue avec la commune de Moutier
On ne pouvait raisonnablement pas s’entretenir avec Joël Burkhalter sans évoquer les conséquences éventuelles de l’arrivée de Moutier dans le canton du Jura, le 1er janvier 2026, pour la commune de Courrendlin : « Pour l’instant, rien n’a encore été mis en place, mais j’imagine que des synergies et des collaborations se créeront par la force des choses. C’est quelque chose qui se fera naturellement comme c’est déjà le cas avec les autres communes de l’agglomération delémontaine. » Pour conclure, on signalera encore que le Conseil communal de Courrendlin œuvre avec une grande sensibilité sur les dossiers relatifs à l’environnement, l’idée étant d’offrir également une bonne qualité de vie aux générations futures.
Olivier Odiet
Qui fait quoi ?
Joël Burkhalter
Maire
Valérie Bourquin
Vice-mairie, éducation,
formation
Stéphane Bart
Service des eaux
Pierre-André Comte
Environnement, culture, sport et vie associative
Vincent Eggenschwiler
Finances, estimations
et déchets
René Grossmann
Travaux publics et énergie
Vincent Scherrer
Urbanisme et bâtiments