Portraits

«On tire tous à la même corde!»

Edition N°26 - 1er juillet 2020

Jean-Claude Meyer jongle avec ses passions en plaçant les contacts humains au centre de ses priorités. (photo oo)

Toujours prêt à s’investir corps et âme pour les causes qui lui tiennent à cœur, Jean-Claude Meyer souffre d’hyperactivité aiguë. On se demande parfois où il puise son énergie pour cumuler autant de fonctions sans jamais se prendre les pieds dans le tapis. «C’est une question d’organisation», confie-t-il avec sa modestie légendaire.

Fervent adepte de la positive attitude, Jean-Claude Meyer croque la vie à pleines dents. Il jongle avec ses passions en plaçant les contacts humains au centre de ses priorités. Cuisinier de profession, il a mis son grain de sel dans différentes activités professionnelles. Depuis huit ans, Jean-Claude Meyer occupe la fonction de maître socio-professionnel à La Pimpinière, à Tavannes. «C’est une expérience humaine très enrichissante, un bonheur permanent», explique-t-il.

Il se mouille pour l’abri de gare

Arrivé dans le village de Sorvilier en 2014, Jean-Claude Meyer est entré à l’Exécutif en janvier 2018 en même temps que Florence Affolter (urbanisme), Joël Bouchat (services municipaux) et Audrey Philipona, remplacée depuis mai dernier par Audrey Sommer (école, social et culture) pour des raisons familiales. Cette nouvelle équipe a pu compter sur l’aide et les conseils du maire Henri Burkhalter (finances, police), mais également de la secrétaire municipale Sandra Aubry pour se placer sur les bons rails: «Au début, c’était assez difficile car il faut bien compter une année pour se mettre au courant. On s’est serré les coudes pour avancer», confie-t-il. «J’ai énormément de plaisir à siéger au Conseil municipal où l’ambiance est harmonieuse et constructive. En clair, on tire tous à la même corde!» En tant que responsable du dicastère des travaux publics, Jean-Claude Meyer, qui entretient une excellente collaboration avec le cantonnier Kevin Affolter, met un point d’honneur à embellir le village tout en le dotant de nouvelles infrastructures. On pense tout particulièrement à l’abri de gare: «Ce dossier était aux oubliettes et je l’ai ressorti.» Le projet a pris un peu de temps avant de se concrétiser, mais il ne regrette surtout pas de s’être mouillé pour offrir aux usagers la possibilité de se mettre au sec au lieu d’attendre le train sous une pluie battante.

Deux fêtes passent à la trappe!

Durant le Covid-19, les membres du Conseil municipal n’ont plus siégé en présentiel. Les affaires étaient traitées par courriel ou par téléphone et les conseillers se rendaient au bureau à tour de rôle pour examiner les dossiers. Un service d’entraide a été mis sur pied pour la livraison des commissions aux personnes âgées de 65 ans et plus. C’est la concierge de l’école, Patricia Hostettmann, et les membres du Conseil municipal qui ont assuré cette mission à la satisfaction générale. Au début du mois de juillet, le cœur de Sorvilier bat toujours au rythme de la Fête de Nuit, mais l’édition 2020 sera reportée à des temps meilleurs en raison de la crise sanitaire. Les festivités du 1er août tombent également à l’eau. Quant à la sortie des personnes âgées, aucune décision officielle n’a encore été prise. L’assemblée municipale s’est tenue le 9 juin dernier à la salle de paroisse dans le respect des règles sanitaires. Comptes, nouveau règlement pour la PC et les déchets figuraient notamment à l’ordre du jour. Verdict: tout a été accepté sans faire de vague.

Un maire à convaincre!

Fixées à novembre 2021, les prochaines élections municipales éveillent déjà la curiosité de certains observateurs, notamment au niveau de la mairie. Henri Burkhalter sera-t-il partant ou pas? «A ma connaissance, il n’a pas encore pris sa décision», explique notre interlocuteur. «Mais comme nous avons besoin de son expérience, on va tout faire pour le convaincre de poursuivre cette belle aventure avec nous!» Le suspense reste entier, donc. De son côté, le responsable des travaux publics a déjà sa petite idée sur la question: «Je m’y sens bien, donc je vais me représenter.» Logique. On ne change pas une équipe qui gagne!

Olivier Odiet

Jean-Claude Meyer jongle avec ses passions en plaçant les contacts humains au centre de ses priorités. (photo oo)