Pascal Baillif, commandant du corps des sapeurs-pompiers Moron, et Gérard Lerch, vice-commandant, qui totalisent à eux deux soixante-neuf ans de service, passent le témoin à la relève. Grégory Chopard et Gregory Liechti leur succéderont dès le 1er janvier 2022.
Pascal Baillif se retire après trente-sept ans de service, dont seize en tant que commandant du service de défense local. Sa nomination à la tête du corps de Malleray-Bévilard (devenu ensuite le CSP Moron suite à la fusion avec les corps de Pontenet et Champoz) remonte en effet à mai 2005. Mais ses débuts en tant que commandant remontent à 2002 lorsqu’il assura un intérim de trois ans à Sorvilier en même temps que sa fonction de vice-commandant à Malleray-Bévilard. Depuis 2002 il est aussi instructeur. A l’heure du départ, le capitaine Pascal Baillif se dit heureux de constater que l’équipe en place est soudée et que le corps a pu mûrement préparer sa succession et celle du vice-commandant, le premier lieutenant Gérard Lerch, trente-deux ans de service. Selon Pascal Baillif, l’état d’esprit constructif qui a régné et le soutien de l’entourage, notamment de son épouse et ses enfants, constituent le secret de sa longévité.
Réception officielle du nouveau véhicule « chef d’intervention »
L’engagement et la fidélité des deux hommes ont été salués par les autorités le vendredi 3 décembre lors du rapport de fin d’année. Dès l’année prochaine, le CSP Moron sera dirigé par Grégory Chopard, commandant, et Gregory Liechti, vice-commandant. Les deux hommes, qui faisaient déjà partie de l’Etat-major, viennent d’accomplir leur cours de commandant. Cette soirée a aussi été l’occasion pour le CSP Moron de saluer l’engagement d’autres pompiers qui ont quitté le corps en 2020 et en 2021 pour raison d’âge : Marc Bigler (trente et un ans de service), Eduardo Gonzalez (trente ans de service), Florian Girod (vingt-cinq ans de service) et Jean-Paul Houmard (trente-deux ans de service). Enfin, ce fut l’occasion de réceptionner officiellement le nouveau véhicule « chef d’intervention » et de regagner le hangar après plusieurs mois de travaux.
(cp)