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Relations de confiance et transparence

Edition N° 6 – 14 février 2024

Manuel Quiroga : « Avant, je craignais pour mon intégrité physique alors qu’aujourd’hui, tout ce que je risque, c’est de ne pas être invité à un anniversaire ! » (photo oo)

En attendant l’ouverture de la Maison de l’enfance, l’EJC de Sonceboz-Sombeval s’appuie sur son organisation bien huilée pour offrir aux enfants des degrés 1H à 8H sécurité, confort et bien-être. Profitant de la fermeture d’une classe d’école enfantine, les locaux ont pu être agrandis à la satisfaction générale, les enfants étant plutôt à l’étroit avant d’occuper ce nouvel espace. 

Vaste panel de prestations

Dirigée par Manuel Quiroga, éducateur spécialisé, l’équipe éducative se compose de personnes formées (ASE), d’auxiliaires, d’une apprentie et d’une stagiaire. Le nombre d’élève varie d’un semestre à l’autre.s Selon son directeur, le pic de fréquentation a été atteint en 2023 avec l’accueil de quatre-vingt-neuf élèves contre septante actuellement. Accueil ; accompagnement (trajet scolaire, devoirs) ; repas de midi ; activités ludiques et éducatives intérieures et extérieures : le panel de prestations englobées dans la prise en charge des élèves est plutôt vaste. Le module sport de l’EJC est encadré par deux monitrices Jeunesse et Sport kids. Les enfants sont répartis dans des groupes en fonction de leur âge. Jeux d’équilibre, sport d’équipe, parcours d’orientation, etc. : la palette est riche et variée. Parmi les nombreuses activités proposées aux élèves de l’EJC, on citera en vrac les jeux de société et de construction, les bricolages, les ateliers culinaires, le théâtre, les balades dans la nature, le tennis de table, le babyfoot, etc. Les repas sont confectionnés et livrés par l’entreprise La Coccinelle verte, de Bevaix. 

« Il faut oser dire les choses »

Educateur spécialisé ayant notamment travaillé dans le milieu du handicap ainsi qu’avec des personnes en difficulté sociale, Manuel Quiroga se retrouve dans un environnement totalement différent : « Avant, je craignais pour mon intégrité physique alors qu’aujourd’hui, tout ce que je risque, c’est de ne pas être invité à un anniversaire ! » glisse-t-il avec la malice qui le caractérise. Il arrive parfois que l’EJC mette en place un événement destiné à tisser des liens entre les parents, les enfants et l’équipe éducative sous la forme d’un pique-nique, par exemple. « Ici, tout est axé sur la confiance et la transparence. Il faut oser dire les choses. Je suis très accessible. Si quelqu’un veut me poser des questions, ma porte est toujours ouverte. » D’un point de vue financier, l’EJC reçoit des subventions du canton ainsi qu’une contribution communale. S’agissant des parents, les revenus et la fortune déterminent la hauteur de leur participation.

Olivier Odiet

Manuel Quiroga : « Avant, je craignais pour mon intégrité physique alors qu’aujourd’hui, tout ce que je risque, c’est de ne pas être invité à un anniversaire ! » (photo oo)