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Un bol d’oxygène pour la tête et le corps

Edition N°25 – 26 juin 2024

De gauche à droite : Tania Schindelholz, Fondation O2 ; Joëlle Braun Monnerat, conseillère communale, Jacques-Henri Jufer, maire et Ambroise Ecoffey, collaborateur à la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) du canton de Berne. (photo pad)

« Quand la santé va, la tête va. » C’est en ces termes laconiques que Jacques-Henri Jufer, maire de Valbirse, a résumé la semaine dernière devant les médias la raison d’être de ce label intercantonal, destiné à accompagner les communes méritantes dans le développement de leurs compétences en matière de santé. Le label, tout simplement nommé « Commune en santé », a été lancé en 2010 par Promotion Santé Valais, invitant les communes à inventorier toutes les mesures de promotion de la santé qu’elles mettent en œuvre pour leur population. 

Pour la partie francophone du canton de Berne, c’est à la Fondation O2 (symbole chimique de l’oxygène) qu’il revient depuis 2022 – sous le mandat de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) du canton de Berne – de coordonner ce label qui s’ancre dans les stratégies nationales et cantonales de prévention et promotion de la santé auprès de toutes les générations.

Bien consciente du rôle primordial des communes dans ce domaine, la commune de Valbirse a entrepris ses démarches auprès de la Fondation O2, par l’intermédiaire de Tania Schindelholz, cheffe de projet de la fondation, en juin de l’année dernière. La labellisation ainsi obtenue est utile à plus d’un titre : « Elle nous a permis de mettre en évidence de nombreuses mesures déjà existantes, mais parfois peu visibles de l’extérieur, souligne Joëlle Braun Monnerat, conseillère communale en charge du dicastère Affaires sociales. En fait, il s’agit d’une forme de reconnaissance et de valorisation du travail déjà effectué, qui est non seulement appelé à perdurer, mais aussi à être développé encore davantage. Dans un autre ordre d’idées, de réfléchir sur les raisons et les objectifs de nos mesures actuelles a été enrichissant pour nous. »

Davantage qu’une simple distinction

Après Reconvilier « médaillée » en 2023, Valbirse est la deuxième commune labellisée « 3 étoiles » avec quarante-quatre mesures répertoriées dans différentes rubriques, rejoignant ainsi septante autres communes labellisées en Suisse romande (dont neuf dans le canton du Jura). Ces rubriques, ou domaines principaux d’action mises en avant dans le cadre du label : la politique communale, l’offre de loisirs, famille et solidarité, école, santé au travail et les espaces publics. On comprend à quel point cette distinction est méritée. Mais, à partir de là, la chose n’est pas acquise ad aeternam. Un premier point sur la situation, ainsi qu’une analyse du potentiel d’amélioration du projet, sont menés environ une année plus tard avec le soutien et l’accompagnement de la Fondation O2. Le label est donc plus qu’une simple distinction. Il s’agit aussi d’un outil, visant à « faire prendre conscience que la santé va au-delà de l’absence de maladie, et qu’il est important de permettre à la population d’évoluer dans un environnement favorable à la santé, autant physique que psychique ».

Ainsi, dans le cadre de cette labellisation, la commune mettra prochainement en place un parcours ponctué de panneaux bien visibles avec l’indication d’exercices (à différents niveaux de difficulté). Longue de 600 mètres, cette boucle permettra à toutes les générations d’effectuer différents exercices de mobilité, d’équilibre et de renforcement musculaire. Mais la commune de Valbirse ne compte pas s’arrêter là : « Ces prochaines années, nous allons poursuivre notre engagement en faveur de la santé et du bien-être. Certains objectifs, comme le développement d’une politique de jeunesse et celui d’activités intergénérationnelles, figurent déjà dans le programme de législature actuel. D’autres pourraient y être ajoutés, notamment la prévention durant les fêtes. »

Pablo Davila

De gauche à droite : Tania Schindelholz, Fondation O2 ; Joëlle Braun Monnerat, conseillère communale, Jacques-Henri Jufer, maire et Ambroise Ecoffey, collaborateur à la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) du canton de Berne. (photo pad)