A la une, Actualités

Un écrin de rêve

Edition N°12 – 29 mars 2023

Chamant village proposant une formidable qualité de vie à ses habitants, Loveresse peut compter sur des autorités communales bienveillantes qui s’attellent à leur tâche avec un sens du devoir jamais pris en défaut. Tour d’horizon avec le vice-maire Michaël Schlappach. (photo www.loveresse.ch)

L’intérêt de Michaël Schlappach pour la politique dépasse le stade purement local et régional puisqu’il se passionne également pour son aspect géopolitique et philosophique. Ancien conseiller municipal à Tavannes, il siège aujourd’hui à l’Exécutif de Loveresse en tant que responsable du dicastère de l’urbanisme, des constructions et des bâtiments. Selon ses propos, le fait de pouvoir mesurer rapidement les effets concrets du travail accompli figure parmi les côtés fascinants de la politique menée à l’échelon communal. Rencontre avec un élu discret mais efficace qui privilégie les actes aux belles théories avec un objectif précis en toile de fond : veiller au bien-être des citoyens.   

On peut occuper des postes exposés au grand public sans pour autant rester dans la lumière en permanence. C’est le cas de Michaël Schlappach qui fait son bonhomme de chemin dans le milieu de la politique régionale sans fracas ni tracas. Normal : l’homme est sobre, réfléchi et serein. Son fond de commerce, c’est la collectivité publique. Il s’est d’abord engagé à l’Exécutif de Tavannes de 2014 à 2018 en tant que responsable du dicastère des travaux publics. Une expérience enrichissante qu’il a souhaité renouveler à Loveresse, village qu’il a justement rejoint en 2018. Sa première tentative fut infructueuse, les citoyens ayant reconduit leur confiance aux candidats sortants. Michael Schlappach est entré au Conseil communal de Loveresse le 1er janvier 2022 à la suite d’une élection tacite. Pour rappel : la commune de Loveresse procède à l’élection de la moitié des membres de l’Exécutif en alternance chaque deux ans. L’avantage de cette méthode, c’est qu’elle évite le scénario de se retrouver avec un Conseil communal uniquement composé de nouveaux élus. 

Un filet de sécurité coûteux

Lors de la répartition des dicastères, c’est celui de l’urbanisme, des constructions et des bâtiments qui restait vacant. Une véritable aubaine pour le nouvel élu puisque de toute manière son choix se serait porté sur ces départements-là. Michael Schlappach relève le travail remarquable de la secrétaire Viviane Sprunger (75 %) et de son adjointe Amélie Studer (20 %) qui abattent avec une grande efficacité les tâches diversifiées inhérentes à une petite administration. Lorsqu’il a brigué le poste de conseiller communal à Loveresse, Michael Schlappach ne s’attendait pas à devoir assumer une masse de travail aussi conséquente : « Pour un milicien, cela fait beaucoup, effectivement. Il ne faut toutefois pas se leurrer. Compte tenu de la taille toujours plus épaisse et complexe des règlements dans le domaine des permis de construire, on doit forcément s’attacher les services d’un bureau d’ingénieur pour les conseils techniques avec une avocate spécialisée en appui pour les droits en matière de construction. Nous essayons d’avoir recours à ce filet de sécurité le moins possible car cela a un coût et notre marge de manœuvre financière ne laisse pas trop de la place à la créativité. Il faut toujours faire preuve d’une extrême prudence et agir en fonction des besoins urgents. » L’agrandissement des locaux scolaires, par exemple. En effet, d’ici à 2025, 2026 et 2027 les effectifs vont considérablement augmenter et une solution devra être trouvée pour accueillir dignement les élèves des degrés oscillants entre 3 H et 8 H. Parmi les différentes options étudiées, c’est un important aménagement dans les combles du bâtiment existant qui est privilégié. « Avant de porter ce projet en assemblée communale, il faudra encore clarifier certains points sachant qu’en parallèle, l’idée est de profiter d’assainir le bâtiment dans son ensemble, système de chauffage compris. » Affaire à suivre, donc… 

Parc régional naturel Chasseral : prendre le train en marche

Un autre dossier important figure dans le pipeline de l’Exécutif : le Parc naturel régional Chasseral. Comme Tavannes, Reconvilier, Petit-Val, Saicourt et Saules, la commune de Loveresse a également marqué son intérêt à rejoindre son territoire : « A mes yeux, il est très important de prendre le train en marche, ne serait-ce qu’en termes d’image », relève-t-il. « Au niveau de cette extension du Parc, Loveresse est partie prenante côté Moron où il existe un important potentiel de développement en matière d’hébergement et de restauration. » Si ce projet de collaboration devait se concrétiser, les communes concernées rejoindraient le Parc au début de l’année 2025. Invité à se prononcer sur l’usage qu’il ferait d’une baguette magique dans l’optique d’exaucer un vœu en faveur de Loveresse, Michaël Schlappach s’exécute de manière limpide : « Ce qui me tiendrait vraiment à cœur, c’est d’avoir une desserte de qualité au niveau des transports publics. » En résumé, un village sans arrêt de train ni de bus, ce n’est pas le pied ! 

En plus de coiffer la casquette de conseiller communal à Loveresse, Michaël Schlappach siège également au Conseil du Jura bernois depuis 2021 ainsi qu’au sein de la commission politique économique et régionale de l’association Jura bernois.Bienne. D’autre part, il est représentant du canton de Berne au Conseil de la Fondation Rurale Interjurassienne. Marié et papa de quatre enfants âgés entre 1 et 5 ans, Michaël Schlappach travaille à 80 % chez Fedpol à Berne en tant que coordinateur des affaires criminelles entre la Suisse à l’étranger. Un travail séparé en trois blocs (matin, après-midi, nuit) qui lui permet de pouvoir jongler sans difficulté entre sa vie professionnelle, familiale et politique. « C’est juste une question d’organisation. Avec mon épouse, on se croise un peu, mais notre organisation ne présente aucune faille », conclut-il.  

Olivier Odiet 

Chamant village proposant une formidable qualité de vie à ses habitants, Loveresse peut compter sur des autorités communales bienveillantes qui s’attellent à leur tâche avec un sens du devoir jamais pris en défaut. Tour d’horizon avec le vice-maire Michaël Schlappach. (photo www.loveresse.ch)