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Un Schnegg qui n’incarne pas la lenteur!

Edition N°26 - 1er juillet 2020

Pierre Alain Schnegg n’a pas toujours pu masquer son émotion. (photos oo)

«Santé!» Lâché subtilement par Pierre Alain Schnegg juste avant l’apéritif, ce mot qui lui sied à merveille a mis un terme à une longue série de discours prononcés le mercredi 24 juin dernier à Champoz lors d’une cérémonie organisée par les autorités du village en l’honneur du nouveau président du gouvernement. Crise sanitaire oblige, les festivités n’ont pas véritablement dépassé le stade de la modération, mais le volet récréatif, notamment marqué par des prestations musicales de première qualité, a tenu toutes ses promesses.

Organiser des célébrations sur fond de pandémie n’est pas forcément un exercice aisé. Cet audacieux défi a pourtant été relevé avec brio par les autorités communales de Champoz. Ancien maire du village, André Mercerat a parfaitement tenu son rôle de modérateur lors d’une cérémonie marquée par des interventions élogieuses à l’égard du héros de la soirée, qui n’a pas toujours pu masquer son émotion. Maire de Champoz, Wesley Mercerat a souligné le côté historique des réjouissances en précisant que son village n’avait encore jamais eu l’honneur de compter un président du gouvernement parmi ses habitants.

Gestion efficace de la pandémie

Président de l’UDC JB, Patrick Tobler a tordu le cou au préjugé stipulant que les Bernois sont lents. «Dans le cas de Pierre Alain, c’est tout le contraire. Il ne s’est pas installé dans une calèche, mais dans une fusée!», s’est-il exclamé tout en évoquant les étapes marquantes de sa fulgurante ascension dans la hiérarchie de la politique cantonale. Vice-présidente de l’UDC bernoise, Anne Speiser-Niess a parlé d’un homme politique «discret, efficace, ferme, vif d’esprit et surtout travailleur.» En plus de vanter les mérites de Pierre Alain Schnegg dans sa manière de gérer la pandémie en tant que Directeur de la santé, elle a également mis en exergue sa clairvoyance, ses valeurs éthiques et son esprit consensuel. Quant à Stefan Costa, président du Grand Conseil, il a avancé quelques chiffres pour rappeler l’immense cote de popularité dont bénéficie Pierre Alain Schnegg dans son village de Champoz. La statistique est éloquente: lors de ses deux élections au Conseil-exécutif, l’agrarien a obtenu un total de 98 voix sur 105 en 2016 et de 92 sur 100 en 2018. Un plébiscite suffisamment rare pour être souligné.

La touche humoristique de Samuel Schmid

Citoyen d’honneur de la commune de Champoz, l’ancien conseiller fédéral Samuel Schmid a misé sur l’humour pour tenir l’assistance en haleine. Remontant à l’époque de la Rome antique, il a pris en exemple des esclaves devant défier des lions pour que César leur ouvre les portes de la liberté. Si les deux premiers furent dévorés illico, le troisième trouva la parade pour mettre le lion hors d’état de nuire en lui murmurant à l’oreille qu’après un bon repas, il y avait toujours de longs discours. Samuel Schmid s’est ensuite fait l’auteur d’une brillante prouesse verbale en déclarant que Pierre Alain Schnegg allait assurément mener sa mission de président du gouvernement avec «la clairvoyance d’un entrepreneur, la sagesse d’un citoyen du Jura bernois et la compétence d’un politicien éprouvé.» Réunissant près de 200 personnes, dont le président du Conseil des Etats Hans Söckli et la Préfète du Jura bernois Stéphanie Niederhauser, cette cérémonie a également valu par les productions folkloriques des groupes Suiss’Mélodie et ROCK TRADITION, la famille Beuchat de Court. On décernera une mention particulière au service traiteur de l’Union des paysannes du Jura bernois qui a organisé la partie gustative de l’opération avec son sens de l’accueil coutumier et tout en prenant les mesures de sécurité nécessaires.

Olivier Odiet

 

 

Pierre Alain Schnegg n’a pas toujours pu masquer son émotion. (photos oo)