Lorsqu’on peut se targuer d’être le premier chapter BNI bilingue mondial, ça en jette un max sur la carte de visite. Pourtant, les membres du BNI Jura bernois-Biel/Bienne n’en font pas tout un plat, l’humilité restant en quelque sorte la marque de fabrique de leur chapter. Ce groupe d’entrepreneurs est également réputé pour la qualité de son réseautage et les contacts cordiaux se tissant au fil des réunions organisées chaque jeudi matin à l’Hôtel Marriot Courtyard à Bienne entre 6 h 30 et 9 h 30 environ, pause petit déjeuner comprise. Directeur de l’entreprise AMFC à Lamboing, spécialisée en planification financière personnalisée et en gestion d’investissement, Alexandre Morawiec se déclare stupéfait par le fait que ce réseautage ne se limite pas à l’échelon régional ou national, des portes s’ouvrant également sur le plan mondial. « J’ai pu obtenir un entretien aux Etats-Unis par un simple clic grâce à notre chapter et c’est loin d’être un cas isolé », confie-t-il. Au côté business s’ajoutent encore les liens relationnels qui ne sont surtout pas négligeables : « Je travaille en home office et ce n’est pas toujours très drôle de se retrouver seul avec sa machine à café. Pouvoir côtoyer une fois par semaine des collègues entrepreneurs, c’est l’occasion d’échanger des idées, de partager des expériences. Bref, c’est une bonne thérapie de groupe ! » s’exclame-t-il. Fixée chaque année fin mars-début avril, l’assemblée générale du chapter compte parmi ses points de l’ordre du jour le renouvellement du comité directeur. Comme déjà annoncé dans ces colonnes, le président Marc Duflon cèdera le témoin à Pierre Merle. Un changement interviendra également au niveau de la trésorerie puisque David Frosio sera remplacé par Alexandre Morawiec qui est entré au chapter en février 2024.
Lourd investissement
Actuellement, le chapter J3B est fréquenté par une vingtaine de membres et l’objectif est d’accroître l’effectif sans voir trop grand quand même, l’atmosphère conviviale qui règne actuellement pouvant vite voler en éclat le jour ou sa taille deviendrait surdimensionnée. En plus des séances traditionnelles, le chapter organise également des réunions pour les invités qui ont l’occasion de se présenter et bien sûr de rejoindre ce groupe d’entrepreneurs en cas d’intérêt. Le fait d’enregistrer régulièrement des mutations est plutôt un signe de santé, les changements de tête dans un chapter étant plutôt considérés comme l’arrivée d’un vent de fraîcheur plutôt qu’une démobilisation des forces. Ce qu’il est utile de rappeler, c’est que le fait de s’engager dans un chapter BNI exige un lourd investissement en énergie et en temps, mais les retombées sont rapides et très intéressantes, ce qui justifie pleinement la devise prioritaire des membres de ce réseau d’affaires : « Qui donne, reçoit. » Cette plateforme destinée aux recommandations d’affaires se traduit par un grand brassage d’idées, de suggestions et des divergences de vue peuvent parfois survenir, mais les débats se tiennent néanmoins dans un esprit de bienveillance permanent. Pour conclure, on précisera encore que dans chaque section BNI, il ne peut y avoir qu’un seul représentant par spécialité professionnelle, éliminant ainsi toute possibilité de compétition entre les membres. Vous l’aurez compris : rien n’est laissé au hasard dans cette organisation parfaitement huilée qui a le mérite de soigner le business sans pour autant négliger l’humain. Par les temps qui courent, c’est un fait suffisamment rare pour être souligné. Olivier Odiet