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Une joyeuse maisonnée pour Tewa

Edition N°17 - 5 mai 2021

En quelques jours Tewa fait déjà partie de la famille. (photo Claudine Assad)

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Tewa, une jeune chienne noire croisée labrador est depuis moins d’une semaine dans sa nouvelle famille. Mais quand on rencontre cette joyeuse maisonnée, on pourrait croire qu’ils ont toujours vécu ensemble.

Une adoption rapide

Une fois n’est pas coutume, l’adoption s’est faite rapidement. Très rapidement : « Le mercredi matin je recevais des photos de Tewa du refuge de l’AJPA, le jeudi après-midi nous allions la promener et le jeudi soir elle était chez nous ! » s’exclame Sylvie Hennin. Cette dynamique mère de famille n’en revient toujours pas. D’autant plus que depuis des mois elle épluche les sites d’adoption, sans succès. « Nous arrivions toujours trop tard. Le chien qui m’avait tapé dans l’œil était déjà adopté ou alors il y avait une liste d’attente et nous n’étions pas les premiers. » Elle avoue avoir été très déçue à de nombreuses reprises. Et ses enfants aussi. Cette fois, elle décide de ne rien dire à Nils, 13 ans, qui est chez son papa. Elle montre la photo à Florian et à Aurélie en les avertissant : « Ne vous réjouissez pas trop vite. Elle n’est pas encore là. »

Une petite chienne choyée

D’autant plus que jusqu’à la dernière minute, les propriétaires de Tewa hésitaient à s’en séparer. C’est une petite chienne qui était née chez eux, qu’ils avaient choyée et à laquelle ils étaient très attachés. Mais leur situation ne leur permettait plus de la garder. Un pas très difficile à franchir. Mais heureusement, Tewa n’aura fait que transiter par le refuge avant de retrouver une famille joyeuse, aimante et attentionnée. Comment se sont passés les premiers jours ? « Elle bouge tout le temps la queue, elle est toujours contente », répond Florian. « Elle me suit partout et se couche toujours dans la pièce où je me trouve », ajoute Sylvie. « Elle obéit très bien et elle a vite compris qu’il ne fallait pas courir après les chats », renchérit Aurélie.

Des chiens et des chats

Tewa a en effet (très rapidement) appris à cohabiter avec les quatre petits félins de la famille : Grisou, l’ancêtre de 13 ans, Marley et Poyno, les faux-frères roux (2 et 3 ans) et Hendrix le plus jeune (1 ans). Elle a compris qu’il valait mieux ne pas les courser et qu’elle n’avait pas le droit de manger leurs croquettes. Les chats, eux n’en sont pas à leur premier chien. Il y a eu Nala, un beauceron croisé, qui a vécu jusqu’à l’âge de 15 ans. Puis Tony, un galgo podenco qui est mort à 4 ans, en juillet 2020, d’une crise cardiaque.

« Je ne veux plus de chien »

Après le brusque départ de Tony, Sylvie est catégorique : « Je ne veux plus de chiens. » Les semaines passant, le vide se fait de plus en plus sentir. Pour les enfants aussi, qui ont grandi avec des chiens. « Je peux vivre sans chien une petite période, mais pas trop longtemps », confie Florian, « Moi, c’est la même chose », avoue Aurélie, sa petite amie. Le plus catégorique c’est Nils : « Tony dormait toujours dans mon lit, derrière ma tête, c’est à moi qu’il manque le plus », revendique-t-il. Et Tewa, elle va aussi dormir dans ton lit ? « Non, parce que maintenant, j’ai un lit en hauteur. »

Nils est le seul de la maisonnée qui n’a pas été consulté lors de l’adoption de Tewa. Il l’a trouvée à la maison à son retour de weekend. « Je n’ai pas été surpris parce que mon papa m’avait dit qu’il y aurait un nouveau chien à la maison », confie-t-il. Et il a vite été conquis par la gentillesse et l’entrain de Tewa : « Si on m’avait demandé j’aurais tout de suite dit oui !»

Claudine Assad

En quelques jours Tewa fait déjà partie de la famille. (photo Claudine Assad)